Bah Oury au SPPG : « Lorsque dans un contexte où vous savez qu’une manifestation est interdite et vous voulez coûte que coûte braver cela, il va de soi que vous risquerez de … »
Le mouvement syndical guinéen (MSG) a déposé mardi un préavis de grève pour exiger la libération du secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée, détenu à la maison centrale de Conakry depuis 20 jours. Sauf que cette démarche du mouvement syndical de déclencher une grève générale et illimitée sur toute l’étendue du territoire national divise les acteurs sociaux politiques du pays.
Si pour certains, c’est la meilleure façon de se faire entendre, d’autres par contre estiment le contraire. C’est le cas de l’ancien ministre de la Réconciliation nationale. Pour Bah Oury, ce n’est pas la meilleure méthode pour résoudre les problèmes.
« Le syndicat devrait également dans des situations qui le concernent, notamment le milieu des médias être un parafeu qui aurait dû inciter les médias à faire preuve de plus d’équilibre, d’objectivité. Lorsque dans un contexte où vous savez qu’une manifestation est interdite et vous voulez coûte que coûte braver cela, il va de soi que vous risquerez de vous retrouver dans une situation particulièrement difficile », a réagi le président de l’UDRG avant de poursuivre:
« Je ne pense pas que c’est la meilleure méthode pour régler nos problèmes et pour faire avancer les choses », indique l’ancien ministre de la Réconciliation nationale chez nos confrères de Cavi fm.
Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com