Même si de réelles menaces sécuritaires ne guettent pas le pays, la Guinée reste tout de même vigilante. Pour matérialiser cette vigilance, le Premier ministre a inauguré ce mercredi, 20 novembre 2024, le Centre national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires, à Conakry. Selon une note officielle de la Primature guinéenne, il s’agit d’un événement qui « s’inscrit dans la mise en œuvre des recommandations des chefs d’État et de gouvernement de la CEDEAO. »
Le service de communication de la Primature rapporte également que la vice-présidente de la Commission de la CEDEAO a déclaré que « Le dispositif de renforcement de la prévention des conflits est une avancée significative dans l’architecture de paix et de sécurité de la Guinée et de l’ensemble de la sous-région », déclare-t-elle.
Quant au Premier ministre Amadou Oury Bah, il a souligné que: « Aujourd’hui, l’épicentre des conflits s’est déplacé vers le Sahel. Bien que nous n’ayons pas enregistré un afflux significatif de réfugiés en Guinée à cause de ce conflit, nous restons très attentifs à l’évolution de la situation, notamment au Mali (…). De nos jours, les questions de souveraineté nationale ne résistent ni à une épidémie ni à une catastrophe naturelle.»
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com
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