Un article récemment publié dans une plateforme obscure tente de brosser une image déformée de la situation autour du permis d’exploitation retiré à l’entreprise Axis Minerals. Entre omissions volontaires et récits biaisés, il s’agit d’une tentative manifeste de manipulation de l’opinion. Voici les faits, documentés et vérifiables.
Ahmed Kanté : une victoire judiciaire sans appel
En mai 2025, Ahmed Kanté a obtenu une victoire nette dans le litige l’opposant à Alexander Zotov. Ce jugement, rendu par le tribunal de Kaloum, est largement relayé par la presse locale et confirme la légitimité de ses engagements dans le cadre du projet AGB2A-GIC.
Contrairement à son opposant, en réalité un aventurier sans ancrage réel en Guinée, M. Kanté a démontré sa constance et sa probité. Il a, depuis le début de la cabale montée contre lui, remporté plusieurs procès, parfois même face à des adversaires utilisant de faux documents. Dénaturer ce verdict revient à nier la justice.
AGB2A-GIC : exemplarité sociale et rigueur opérationnelle
Le rapport d’inspection mené par les ministères des Mines, du Travail et de la Fonction publique est clair : SD Mining a placé une bonne partie de son personnel en congé technique. AGB2A-GIC, en revanche, a maintenu tous ses employés en poste, preuve de son sérieux et de son engagement envers les travailleurs guinéens.
Ce même rapport pointe de nombreux manquements du côté de SD Mining :
Absence de contrats et de permis de travail pour les expatriés
Non-respect des obligations liées aux emplois protégés
Non-production des états de salaires
Manque de transparence sur les sous-traitants
Écarts importants entre les effectifs déclarés et ceux réels
Face à ces constats accablants, il faut être un plaisantin pour tenter de présenter SD Mining comme un modèle de conformité.
Tensions sociales et sécurité : un lourd passif pour SD Mining
L’exploitation de SD Mining a été marquée par des tensions persistantes avec les riverains et des accidents de travail — parfois mortels. AGB2A-GIC n’a jamais été concernée par de tels incidents, ce qui souligne à nouveau la différence de méthode et de respect des normes.
Une offre cosmétique : SD Mining tente un passage en force
Pour reprendre le permis retiré à Axis Minerals, SD Mining a tenté de masquer sa démarche cavalière par une offre financière peu convaincante :
L’offre d’AGB2A-GIC est bien plus solide : 150 millions USD versés immédiatement, des garanties annuelles de 50 millions, et un plan structuré. Face à cela, SD Mining propose un versement trois fois inférieur et repose sur des engagements hypothétiques.
Conclusion : une question de souveraineté et d’intégrité
Ce dossier dépasse le cadre d’une querelle commerciale. Il touche à la transparence, à la souveraineté minière et à la crédibilité des institutions. AGB2A-GIC a respecté toutes les obligations sociales, fiscales et techniques, comme l’attestent les rapports officiels.
SD Mining, elle, cherche à contourner les règles pour obtenir ce qu’elle n’a pu avoir légalement. Elle veut entrer par la fenêtre — là où elle n’a jamais eu la légitimité de passer la porte.
Maïmouna Traoré, juriste, Paris, France