Près de deux ans après l’ouverture du procès des événements du 28 septembre 2009, le verdict final est attendu le 31 juillet prochain. Déjà, les organisations de défense des droits de l’homme espèrent que le verdict sera à la haute de leurs attentes. Si tel n’est pas le cas, estime le responsable de communication de l’Observatoire guinéen des droits de l’homme (OGDH), interrogé par notre rédaction ce mercredi, 10 juillet 2024, le procès n’aura pas servi de leçon aux uns et aux autres.
Pour Alseny Sall, « Le procès du 28 septembre est important pour toute la Guinée, pas que pour les victimes et les accusés, mais c’est toute la Guinée qui doit apprendre de ce procès. C’est un procès qui doit servir de leçon à nos dirigeants d’hier, à ceux d’aujourd’hui et de demain, en matière de respect des droits de l’homme, mais aussi de la lutte contre l’impunité. Si ce procès ne sert pas de leçon, pour nous, il n’aura pas quand répondu à une certaine attente au-delà de rendre justice aux victimes, mais il doit aussi servir de leçon pour toute la Guinée. Donc, nous attendons que ce verdict soit à la hauteur des attentes du peuple de Guinée par rapport aux événements qui se sont passés », a-t-il espéré.
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com
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