Rentrée scolaire fixée au 25 septembre prochain: voici ce que demande la présidente de la FEGUIPAE aux autorités
Contrairement aux années précédentes, l’école guinéenne va rouvrir ses portes cette année à partir du 25 septembre prochain. C’est en tout cas la décision des autorités en charge de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation, à travers un communiqué publié à cet effet. Cette date convient-elle les acteurs éducatifs du pays ? Une question à laquelle la présidente de la Fédération guinéenne de parents d’élèves, étudiants et amis de l’école a tentée de répondre ce lundi, 2 septembre 2024.
Pour Hadja Adama Sow, la fixation de cette date pour la rentrée des classes cette année est partie d’une concertation avec les acteurs du système éducatif du pays. Pour elle, c’est une décision bien réfléchie de la part du ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de l’Alphabétisation. Car dit-elle, elle inspire le retour aux normes.
« Parce qu’avant, c’est au mois de septembre qu’on faisait l’ouverture de l’année scolaire. Vous savez qu’à chaque fois qu’il y a l’ouverture des classes en Guinée, la première semaine, elle est morose et la reprise n’est souvent pas effective. Donc vaut mieux d’anticiper la date pour que la reprise soit effective au mois d’octobre. Mais cela ne veut pas dire qu’on garde les enfants à la maison, il faut les laisser partir. Car les examens se préparent dès le premier jour de l’ouverture des classes. Moi, je trouve que c’est normal qu’on rouvre maintenant là pour que les parents avec le peu de moyens qu’ils ont, démarrent avec. Parce que depuis le mois de juin, les enfants sont à la maison, y en a qui ont même oublié certaines leçons. Donc, il faut reprendre les cours », a-t-elle indiqué.
Qu’à cela ne tienne, Hadja Adama Sow demande aux autorités en charge de l’éducation de tout faire pour faire respecter cette date. Ce, en termes de présence effective des enseignants.
« Nous, nous avons eu à faire un plaidoyer lors de la réunion de concertation par rapport à cela. C’est la présence effective des enseignants. Parce que rien ne sert à rouvrir les écoles si les enseignants ne seront pas là et si les cours ne sont pas enseignés. Donc, il faut qu’ils arrivent à finir tout le contenu du programme scolaire », a-t-il plaidé.
L’autre plaidoirie faite par Dame Adama Sow, c’est aussi « l’acceptation des enfants qui ne seront pas en tenues scolaires. Parce que ce n’est pas tous les parents qui ont les moyens de tout acheter dès l’ouverture des classes », a-t-elle fait savoir.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com
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