Retour à l’ordre constitutionnel en Guinée :  « Certains sont pressés, mais de grâce un peu de patience » (Premier ministre)

Au sein de la classe politique guinéenne, le retour à l’ordre constitutionnel constitue une préoccupation majeure pour certains leaders politiques. Déjà, certains d’entre eux comme le leader de l’UFDG prêtent à la junte guinéenne l’intention de vouloir « confisquer » le pouvoir. Une position que ne partage pas le Premier ministre qui estime que le retour des civils au pouvoir ne sera possible que si les fondamentaux sont évacués.

Pour Bah Oury, ces derniers sont « pressés » : « Il ne faut pas être obstiné par rapport à l’organisation d’un processus électoral. Nous sommes en train de reprendre les choses par là où il fallait le faire. Mais je vois que certains sont pressés, mais de grâce un peu de patience. Le peuple de Guinée décidera de celui ou de celle qui présidera à son destin le moment venu. [Les militaires] sont de bonne foi parce que lorsqu’on engage le pays tel que le président de la transition le Général Mamadi Doumbouya l’a fait, en ayant le courage d’organiser le procès du 28 septembre, c’est un engagement fort pour que ce qui s’est fait ne puisse pas se répéter. D’où la nécessité d’aller pas à pas, sûrement, pour permettre à la Guinée de se construire dans la durée et dans une vision positive », a indiqué le Premier ministre sur RFI.

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

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