Retour des civils au pouvoir : la Guinée en attente de son budget, le Mali passe à la vitesse supérieure
La Guinée, le Mali et le Burkina Faso sont engagés dans une transition à l’allure « incertaine », dit-on. Alors que la junte guinéenne vient de dévoiler le budget pour un retour à l’ordre constitutionnel estimé à 600 millions d’euros soit plus de 5 mille milliards de francs guinéens, le Mali passe à la vitesse supérieure. La junte malienne dirigée par le colonel Assimi Goïta a annoncé vendredi, la date du référendum.
En effet, des Maliens se rendront aux urnes le 18 juin prochain pour le référendum. Bien avant cette date, les militaires voteront en premier le 11 juin, tandis que la campagne sera ouverte le 02 juin avant de prendre fin deux jours avant le scrutin référendaire.
Côté guinéen, il faut noter que les débats autour du budget annoncé vont bon train dans le pays. Déjà, les Forces Vives de Guinée (FVG) ont annoncé une série de manifestations à partir de la semaine prochaine. Ce, après l’échec des pourparlers entre le Premier ministre et les émissaires du collectif, sous les auspices des leaders religieux. Théoriquement, la transition guinéenne prend fin en décembre 2024, selon le protocole d’accord signé avec la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Même si le chef de la junte dit ne pas vouloir briguer la magistrature suprême du pays, plusieurs acteurs sociopolitiques non des moindres reprochent à lui et à son entourage de vouloir s’« éterniser au pouvoir ».
Mohamed Lamine Souaré pour siamonfos.com