Violation de la décision de suspension des cours : Le DPE de Labé met en garde les responsables d’écoles privées qui tiennent des cours normaux
Le gouvernement guinéen a décidé à travers un communiqué rendu public en début de semaine, de suspendre les cours au niveau de tout le système éducatif du 8 au 14 janvier 2024. Sauf qu’à Labé, des rumeurs ont révélé que des cours normaux se tiennent dans certains établissements d’enseignement privés.
Interrogé par notre correspondant, Youssouf Koulibaly, directeur préfectoral de l’éducation de Labé, y a apporté des précisions sur cet état de fait.
« Quand nous avons été informés de cette décision, en plus du communiqué lu à la RTG, j’ai été appelé par mon Inspecteur régional qui m’a dit de prendre toutes les dispositions pour faire appliquer cette décision. J’ai instruit d’abord aux enseignants de recevoir les élèves afin de les sensibiliser sur cette décision du gouvernement. Les cours normaux, je suis catégorique là-dessus et personne ne doit les tenir. J’aurais quand même appris à travers mon coordinateur que lors de sa tournée inopinée, il a vu certaines écoles privées en train de tenir des cours de révision pour les candidats. Il a catégoriquement demandé de les faire sortir. Ensuite, il m’a remonté l’information et je lui ai aussi dit que c’était la bonne décision à prendre », a-t-il expliqué .
Poursuivant, le directeur préfectoral de l’éducation a insisté sur le respect de ce communiqué du gouvernement avant de formuler des conseils aux candidats.
« Les écoles privées, ce sont les infrastructures et les équipements qui sont privés. C’est au gouvernement guinéen d’ordonner des stratégies pour ce qui est des programmes d’enseignement. Il revient donc aux responsables de ces établissements privés de sécuriser les candidats qui veulent réviser pendant les soirées. Et là j’insiste, c’est uniquement les soirées. Je pense que s’il s’agit de cela pour les candidats, ça ne dérange personne. Le matin, ils ne doivent pas venir pour faire l’impression qu’on n’a pas appliqué la décision. Donc si les agents de sécurité vont dans ces écoles, ils sont en train de faire leur devoir. Donc cette décision, elle est à appliquer avec raison et sans amalgame », conclut-il.
Labé, Bachir Diallo pour siaminfos.com