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Futures élections en Guinée : pour Charles Wright « l’exclusion fondée sur l’âge pour nous est une discrimination »

Lancé le 15 mai dernier, Alphonse Charles Wright, ministre de la Justice et des droits l’homme a pris part ce vendredi, 02 juin 2023 au débat d’orientation constitutionnel où il a formulé devant les membres du CNT, des propositions pour la rédaction de la nouvelle constitution. Tout d’abord, le ministre Alphonse Charles Wright a exprimé son intérêt pour sa participation au débat d’orientation constitutionnel avant de s’étaler sur les propositions de son département.

Pour l’ancien procureur général près la cour d’appel de Conakry, il faut  » faire instituer un régime de type présidentiel avec quelques singularités institutionnelles propres aux traditions du parlementariste. Une séparation des pouvoirs exécutif, législative et judiciaire, laissant la large possibilité de collaboration. Un Premier ministre nommé par le président de la République mais cette fois-ci responsable devant les élus du peuple. La nomination du Premier ministre par le président se fait sur proposition du parti majoritaire du parlement.
Créer une réciprocité des moyens d’action entre les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire afin de garantir un équilibre dans le déroulement des attributions et compétences qui sont les leurs. Doter le parlement du droit d’exercice de censure du gouvernement en cas d’insatisfaction majeure sur la politique menée à partir du pouvoir du contrôle gouvernemental. Instituer le droit de dissolution du parlement par le président de la République en désaccord persistant sur des questions d’intérêt national. Démission du président de la République en cas de double désaccord du parlement  », a d’entrée formulé Charles Wright avant de proposer:
« L’élection du président et du vice-président sans préjudice de la primature. Le mandat de 5 ans renouvelable 2 fois et l’exclusion de toute possibilité de candidature après l’exercice de deux mandats ou non pour éviter à la Guinée le risque d’explosion consécutif au troisième mandat. L’exclusion fondée sur l’âge pour nous est une discrimination.

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Il est impératif de maintenir le pluralisme politique mais en prévoyant deux courants politiques ou deux partis politiques avec possibilité que ces partis organisent en leur sein les élections pour désigner leurs représentants pour la course à l’élection présidentielle. Prévoir dans la nouvelle constitution, la possibilité d’écarter tout parti politique qui s’identifierait à une région, une ethnie, à des courants contraires à l’unité nationale  », a demandé le Garde des Sceaux.

 

Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com

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