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Nomination des chefs de quartiers: « Chez nous, la question n’est pas liée fondamentalement à l’annulation du décret  » (Oyé Béavogui)

Le débat autour de la nomination des chefs de quartiers et districts par les gouverneurs continue de diviser les acteurs sociopolitique du pays. Suite à ces polémiques qui vont bon train, les facilitatrices du cadre de dialogue ont entamé une série de rencontres avec les coalitions politiques et faîtières de la société civile guinéenne. Une initiative saluée par la coalition pour le Progrès de la démocratie (COPED), qui a d’ailleurs eu des échanges avec les facilitaterices.

Intervenant chez nos confrères de CAVI-medias quelques heures après la rencontre, Oyé Béavogui, Secrétaire général par intérim du PDG-RDA, a révélé la position de sa coalition vis-à-vis de la nomination des chefs de quartiers et districts.

« Il faut faire l’effort de comprendre que la transition est confrontée à un certain nombre de contraintes financières qui a certainement prévalu à la prise de cette décision. Parce que même au niveau du cadre de dialogue, ça avait fait l’objet de débat au niveau de la plénière. Mais, nous n’avons pas acté dans les 35 résolutions et c’est ce qui a fait que tout le monde a dit qu’on ne comprenait pas. Et, on a sollicité une autre plénière et à l’issue de cela, on va se prononcer puisque l’assemblée est souveraine. Je pense que c’est l’assemblée qui décidera… Chez nous, la question n’est pas liée fondamentalement à l’annulation du décret. On s’est dit clairement qu’il faut comprendre la situation notamment les contraintes financières. Mais, y a d’autres approches qui pourront permettre d’exprimer ces contraintes financières à moins de trois mois et organiser les élections. Il suffit de demander aux autorités de s’organiser, de créer des dates. Nous, on est allés jusqu’à proposer des formules d’élections. s’il y a une bonne méthodologie, on pourrait s’en sortir sur cette question. Nous, nous cherchons à trouver un point d’accord et tourner quelque part une base juridique au décret qu’a pris le chef de l’État. Nous, notre position en tant que COPED n’est pas d’exiger au gouvernement de revenir en arrière. Ce que nous voulons, c’est de trouver un point d’accord favorable ou pas favorable, je ne saurais le dire parce que c’est l’assemblée qui est souveraine », a-t-il indiqué.

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Certains leaders politiques qui avaient pris part au dialogue politique inter guinéen disent n’avoir pas compris la démarche entamée par les facilitatrices. D’ailleurs, ils ne comptent pas les recevoir. Chose que regrette le secrétaire général par intérim du PDG-RDA.

« C’est dommage que les leaders se comportent de cette façon. Je pense qu’ils doivent faire preuve de bonne volonté, ne pas vouloir une chose et son contraire, mettre balle à terre et prendre part à ces initiatives. Et à l’issue de ça, la plénière que nous avons tous souhaitée aura lieu », a-t-il martelé.

 

Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com

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