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N’zérékoré : Les villages riverains des forêts classées de Diécké et Béro en migration vers des bio ressources végétales

Accompagner les villages riverains des forêts classées dans la migration vers des bio ressources végétales, c’est l’engagement du gouvernement britannique aux côtés de l’État guinéen. En région forestière, 4 villages des forêts classées de Diécké et Béro sont entrés dans la phase pratique avec la réalisation de plus de 4 mille plants dans les forêts communautaires. Les activités sont coordonnées par le centre forestier de N’zérékoré.

Situé en plein cœur de la forêt classée du Mont Béro, le village de Lamineta avec son groupement communautaire Tinameni est l’un des sites pilotes de la réalisation des forêts villageoises en vue de préserver les forêts classées, à en croire Jacques Haba, responsable du groupement Tinameni de Lamineta.


« La protection de la forêt classée, de l’environnement, ça va permettre à nos enfants de construire avec des bois que nous avons plantés au lieu d’aller chercher ailleurs. Nous sommes prêts à pérenniser cet acquis », dit-il.

Dans la forêt classée de Diécké, Yonsono et Gbèleye sont les villages bénéficiaires.


« Les plants qu’on a mis en pépinières, vont servir à la production des bois améliorés. Nous allons les planter dans les forêts communautaires dans le but de laisser la forêt classée », a indiqué Papa Théa, porte-parole des villages concernés.

4 villages bénéficiaires pour près de 5 mille plants, c’est le soutien du gouvernement britannique dans le cadre d’un développement durable résilient face aux effets du changement climatique en Guinée forestière. Sous-lieutenant Léonce Mamy est le Chef de division biodiversité au Centre forestier de N’zérékoré.


« Il y a deux villages de Diécké (Yonsono et Gbèleye), à Béro, il y a Lamineta et Gounogalaye. On a fait 4.800 plants dont 1.200 plants par village. Depuis le mois, on est en train de distribuer à la population. Tellement que les groupements bénéficiaires sont motivés, ils ont commencé à planter dans les forêts villageoises, » explique t-il.

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« Les espèces socio-économiques sont aujourd’hui une source de revenus pour les communautés. Donc, si ces espèces sont à la disposition de la population, elles peuvent faire quelque chose afin de générer des revenus. Ce qui va éventuellement atténuer les impacts sur les forêts classées, » a fait savoir Faya Julien Simbiano, assistant chef du projet GCBC en Guinée forestière.

Réaliser le potentiel des bio ressources végétales afin de limiter l’action anthropique sur l’environnement, est le but recherché de cette activité coordonnée par le centre forestier de N’zérékoré.

 

N’zérékoré, Lanceï Naboun pour Siaminfos.com

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