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Appel à manifester du SPPG : ce que dit le président du conseil régional des organisations de la société civile de Mamou

Suite à la restriction des réseaux sociaux et certains médias privés du pays, le syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG) a appelé à manifester jeudi, 18 janvier 2024 à Conakry. Objectif, exiger la libération immédiate et sans condition de l’internet et des médias. Une manifestation qui a été tuée dans l’œuf par les autorités de la transition à travers l’arrestation de nombreux journalistes. Chose qui n’est pas du goût du président du conseil régional des organisations de la société civile de Mamou.

« Je crois que le droit reconnu des citoyens commence à être bafoué et dégradé. Dans la mesure où, la manifestation est un droit constitutionnel reconnu par le CNRD, reconnu par la loi. Donc, c’est le droit consacré. Maintenant si un citoyen réclame ce droit, on l’arrête arbitrairement,  je crois que ça ne va plus. Et si ça continue comme ça, comment ça va faire de la quiétude ?

Cependant, il faut tout faire pour que ces gens ( journalistes) là recouvrent  leur liberté. Puisque à  mon entendement, ils sont dans le droit de réclamer le droit à  l’information, qui est d’ailleurs constitutionnel », a dit Mamadou Alpha Hènerè Diallo.

Pour remédier à ces restrictions répétitives d’Internet et des réseaux sociaux, ainsi que le brouillage des ondes des médias par la junte au pouvoir, cet acteur de la société civile invite le colonel Mamadi Doumbouya à honorer ses engagements pris le 05 septembre 2021 vis à vis du peuple de Guinée.

« L’homme vaut ce que vaut sa parole. À un moment donné de l’histoire quand ces militaires sont venus au pouvoir le 5 septembre 2021, ils nous avaient promis que plus jamais les tueries, plus jamais lors des manifestations, les droits de l’homme seront violés. Je voudrais les rappeler humblement de respecter ces engagements. Pour qu’après le CNRD, qu’on puisse se regarder droit dans les yeux sans que quelqu’un ne baisse la tête », a t-il conclu.

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Faut-il préciser que la plupart des personnels de ces médias privés restreints tirent à date le diable par la queue ? D’autres d’autres risquent même de se retrouver au chômage, si rien n’est fait.

 

Mamou, Saidou Kourouma pour Siaminfo.com

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