Descente aux enfers des médias guinéens : le coordinateur du mouvement syndical en colère contre les nombreuses pertes d’emplois
La descente aux enfers pour les médias guinéens se poursuit depuis les restrictions imposées par les autorités militaires, notamment le brouillage des ondes et le retrait des télés des bouquets Canal+ et Startimes. Mercredi, 06 mars, 2024, la direction générale du groupe Hadafo média de Lamine Guirassy a envoyé plus de 70% de son personnel en chômage technique. Une situation mal perçue par le coordinateur du mouvement syndical guinéen.
Amadou Diallo se dit déçu des conditions que traversent aujourd’hui les médias guinéens qui tirent le diable par la queue. Le cas du groupe Hadafo média selon lui prouve à suffisance que les médias sont muselés en Guinée. Le coordinateur général du mouvement syndical promet à cet effet de défendre les journalistes contre vents et marées, pour la sauvegarde de la liberté de la presse dans le pays.
« Le combat va continuer. On ne va pas baisser les armes. On attend seulement d’être programmés pour la poursuite des négociations. Nous attendons cela au niveau du CNDS. Déjà, c’est une perte énorme d’emplois due au brouillage des ondes. Voilà l’un des inconvénients importants que nous allons même signaler à l’autorité. Parce que nous ne resterons pas sourds et muets par rapport à cela. C’est une perte d’emplois. Ce n’est pas normal franchement. Les médias de très grande écoute sont tous muselés. Par ricochet, c’est une perte énorme d’emplois à tous les niveaux. Cela cause un préjudice énorme au monde du travail », a-t-il regretté.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com