Lors d’une rencontre avec la presse, Bah Oury, actuel Premier ministre guinéen et un des cofondateurs de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) est revenu sur les décisions ayant marqué l’histoire du parti, notamment la place accordée à ses figures emblématiques et l’accession de Cellou Dalein Diallo à sa présidence.
Bah Oury qui a été exclu du parti il y a plusieurs années, réclame toujours la paternité de cette formation politique.
«J’ai créé un parti, l’UFDG. Dans un premier temps, en 2002, j’ai estimé que le doyen Bah Mamadou ne devait pas être rejeté à la poubelle, parce qu’il incarnait une vision, une aspiration. Il avait une réelle représentativité et une légitimité», a-t-il affirmé.
Selon lui, l’objectif était de préserver l’héritage politique du doyen et de le valoriser au sein de l’institution partisane.
Revenant sur l’arrivée de Cellou Dalein Diallo à la tête du parti, il a expliqué que ce choix répondait à une logique stratégique.
«En 2008, si ma mémoire est bonne, nous avons estimé qu’un ancien Premier ministre du Général Lansana Conté, qui apparaissait à l’époque comme un réformateur, quelqu’un capable de rassembler au-delà d’une communauté, était une valeur à ne pas mettre de côté. Nous lui avons fait des propositions. C’est comme ça que M. Cellou Dalein Diallo est devenu président du parti », a-t-il révélé.
Ces déclarations offrent un éclairage sur les décisions qui ont façonné l’UFDG et les calculs politiques ayant guidé son évolution au fil des années.
MAD pour siaminfos.com