Vers une grève dans le secteur de l’éducation ? « Le gouvernement a intérêt à faire face à notre revendication » (Aboubacar Soumah du SLECG)
Le gouvernement guinéen a tout intérêt de faire face à la plateforme revendicative déposée par le Syndicat Libre des Enseignants et chercheurs de Guinée. Faute de quoi, selon Aboubacar Soumah, le secrétaire général, le syndicat sera obligé de passer à la vitesse. Celle d’enclencher une grève générale et illimitée.
Même si pour le moment aucune menace d’aller en grève n’est faite par le syndicat, mais un délai est accordé au gouvernement pour satisfaire les points de revendications. C’est du moins ce qu’a réitéré le secrétaire général du SLECG.
« Nous nous sommes fixés un timing dans la plateforme revendicative. Nous avons indiqué clairement qu’il faudrait que la solution soit trouvée avant le début des évaluations scolaires et universitaires. Et dans cet élan jusqu’à présent, on n’a pas été appelés. C’est pour cela que nous avions convié les enseignants et les contractuels à une assemblée générale samedi dernier pour que nous puissions envisager des dispositions », a indiqué Aboubacar Soumah.
Parmi les points de revendications cités, figure la révision du statut particulier des enseignants de l’Enseignement Pré-Universitaire.
« Nous avons accompagné le gouvernement depuis deux ans, on n’a rien réclamé. Maintenant que le statut particulier des enseignants de l’enseignement supérieur a été signé, on a vu la bonification des primes et des indemnités qui sont dans ce statut particulier de l’enseignement supérieur. Etant donné que notre statut particulier signé depuis 2006 est caduque, c’est pourquoi nous aussi, nous exigeons à ce que nos primes et indemnités soient revalorisées, c’est-à-dire que notre statut particulier soit révisé. Et le gouvernement a intérêt à faire face à notre revendication. Autrement, on sera obligés de prendre nos dispositions », a-t-il menacé au micro de Siaminfos.com.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com