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Cas de la garde parallèle, les recrues de Kalia : ces révélations accablantes de Marcel Guilavogui…

Après avoir observé un silence de cathédrale lors de son premier interrogatoire qu’il qualifie de « stratégique », le Capitaine Marcel Guilavogui décide de faire un revirement à 360 degrés pour donner sa vraie version des faits sur le massacre du 28 septembre 2009.

Dans ses déclarations, l’officier militaire a imputé la responsabilité de ce massacre à l’ex Chef de la junte, le Capitaine Moussa Dadis Camara qu’il accuse d’avoir formé une garde parallèle qui aurait perpétré le carnage au stade du 28 septembre.

« Le président Dadis a formé sa garde parallèle que moi-même j’ai constaté. Il s’agit de monsieur Joseph Makambo (décédé), qui fut nommé chargé des opérations du Président de la République. Qui dit Chef des opérations, il faut qu’il y ait des armes et des personnes autour de toi que tu commandes. Il y a Gono Sangaré (en fuite), intendant particulier du président Dadis qui était d’ailleurs chargé de l’entretien des recrues de Kaléa. Il y a monsieur Théodore (en fuite) qui était permanemment à Ouaga avec le président. Il y a Beugré (décédé), commandant du Camp Koundara, actuel Camp Makambo », a-t-il révélé.

Lors de sa convalescence de l’accident qu’il aurait subi, dit Marcel Guilavogui, il voyait certaines recrues de Kalia au Camp Alpha Yaya, siège de la Présidence sous le commandement de Joseph Makambo, chargé des opérations du président Dadis à qui il rendait compte.

A l’en croire, « c’est le président Dadis qui a piloté tout cet événement, aidé par le Colonel Thiegboro, Makambo, Gono Sangaré, Beugré…».

Par contre, dit-il, « le président Sékouba Konaté n’a rien à voir sur cet événement du 28 septembre. Ils n’ont qu’à laisser notre général. Ce n’est pas un moment de salir quelqu’un. Le président Dadis et le président Konaté sont tous nos deux grands. Mais en vérité, si le Général Sékouba Konaté était à Conakry, cet événement n’allait pas se dérouler de la sorte. Si c’était lui, il allait prendre sa responsabilité et accepter en assumant au lieu de livrer à tort ses subordonnés », a déclaré Marcel Guilavogui.

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Abdourahmane Pilimini Diallo pour siaminfos.com

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