Attaque à main armée à Kankan: plus de 40 millions dérobés dans une boutique au quartier Dar-es Salam
Les attaques à main armée se multiplient de plus en plus dans la commune urbaine de Kankan. Dans la nuit du mercredi, 21 juin, plus de 40 millions de francs guinéens et des objets de valeurs ont été dérobés dans une boutique Orange Money au quartier Dar-es Salam. La victime dit s’en remettre à la volonté divine et invite par ailleurs les autorités à approfondir les recherches pour arrêter ces malfrats, rapporte notre correspondant basé à Kankan.
En l’espace de deux mois, c’est la troisième attaque à main armée enregistrée dans la commune urbaine de Kankan. Comme les deux premières, le mode opératoire est le même. Trois hommes armés débarquent nuitamment sur une moto et emportent le butin. Cette fois-ci, c’est cette boutique Orange Money au quartier Dar-es Salam plus précisément au secteur Baloni, qui était ciblée.
« Dans les environs de 19 heures, j’étais là avec mon neveu et trois (3) de mes clients, quand trois (3) personnes munies de fusils sont entrées et ont dit à tout le monde de se coucher à terre. Elles ont dit au client qui était à la porte de nous rejoindre à l’intérieur, tout le monde a été mis à terre et on n’a été sommés de ne pas bouger », a expliqué Ibrahima 2 Diallo, le propriétaire de la boutique au micro de siaminfos.com.
Des téléphones, ordinateurs et une importante somme d’argent ont été emportés par ces malfrats, ajoute notre interlocuteur.
« J’avais trois téléphones Android qui sont partis plus des ordinateurs, je ne peux pas dire le montant exact mais les ordinateurs, les téléphones et l’argent espèce qui a été pris, ça peut atteindre les 50 millions », dit-il.
Informés, des agents de la gendarmerie sont venus pour faire le constat. Toutefois, la victime qui dit s’en remettre à Dieu lance un appel.
« C’est de dire aux autorités de Kankan d’augmenter leur effort dans le cadre de la sécurité des populations, parce que cette attaque n’est ni la première encore moins la deuxième, ça ne fait même pas un mois un de mes collègues a été attaqué à pareille heure. Les malfrats qui viennent sont armés comme des militaires, donc que les autorités parviennent à les traquer pour ne pas empêcher la paisible vie des citoyens de Kankan. »
Ces malfrats dont l’identité n’est pas encore révélée, restent pour l’heure introuvables. Ce qui plonge la population dans une grande frayeur.
Cheick Ahmed depuis Kankan pour Siaminfos.com.