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Cas des enseignants contractuels de Conakry : Mohamed Bangoura du SLECG dénonce la « mauvaise foi » du SG du ministère de la Fonction Publique

Depuis la sortie du secrétaire général du ministère du Travail et de la Fonction qui a nié l’existence des enseignants contractuels communaux de Conakry, des indignations ne cessent de surgir. A notre micro vendredi, 9 août 2024, leur coordinateur général adjoint a dénoncé cet état de fait avant de menacer de descendre dans la rue s’ils ne sont pas rétablis dans leurs droits.

Au sein du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) version Aboubacar Soumah, l’on crie à la « mauvaise foi » du secrétaire général dudit ministère.

Interrogé par notre rédaction ce samedi, 10 août 2024, Mohamed Bangoura, chargé de la communication dudit syndicat, a laissé entendre qu’Aboubacar Kourouma « a prouvé sa mauvaise foi de ne pas vouloir faire face au problème du manque criard d’enseignants de la ville de Conakry. Sillonnez la capitale, vous trouverez qu’en réalité, il y a des enseignants contractuels communaux. Au temps du ministre Guillaume Hawing, une liste avait été publiée demandant à ces enseignants contractuels communaux de Conakry de rejoindre leurs lieux d’affectation. Mais, après des cris de certaines structures syndicales qui ont voulu accuser le ministre Guillaume Hawing d’avoir inséré des noms, ce dernier est revenu sur sa décision et a fait annuler cette note de service de mutation. Ce qui a fait que beaucoup sont restés à Conakry et n’ont pas pu rejoindre les lieux d’affectation. Alors quand le secrétaire général du ministère du Travail et de la Fonction Publique atteste qu’il n’y a pas de contractuels communaux à Conakry, c’est de la mauvaise foi venant de lui qui, d’abord, a pris la résolution sur lui, d’éliminer l’une des plus grandes structures syndicales de la République de Guinée parce que cette structure syndicale que dirige le camarade secrétaire général Aboubacar Soumah n’allait pas accepter cette supercherie de certaines fédérations syndicales et du ministère du Travail et de la Fonction Publique qui a décidé d’écarter bon nombre d’enseignants contractuels communaux qui ont travaillé corps et âme au nom de la patrie et de l’amour pour cette nation », a-t-il regretté avant de poursuivre :

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« A l’issue de ce protocole additionnel, plus de la moitié ont été mis à l’écart sous prétexte qu’ils ont atteint 40 ans mais en oubliant que le concours que le même secrétaire général a présidé, nous avons vu sur la liste des différents candidats, des personnes nées en 1952, d’autres en 1976, en 1978 et 1979, et nous n’avons pas compris le mobile pour lequel il a écarté ces derniers puisqu’ils ont atteint 40 ans en situation de classe […]. Qu’il sache qu’il ne serait pas éternel au sein du ministère du Travail et de la Fonction Publique, qu’il accepte et rétablisse dans leurs droits ces enseignants contractuels communaux de Conakry puisqu’il y a un besoin. Malgré le recrutement de ces 10 000 nouveaux enseignants contractuels communaux et de ceux-là qui sont admis au compte du MEPU-A, le besoin sera toujours encore présent. C’est de rappeler au MEPU-A ainsi qu’à son cabinet de prendre leur bâton de pélerin et de rétablir dans leurs droits ces enseignants contractuels communaux de la ville de Conakry. Le secrétaire général du ministère du Travail ne doit pas rester dans un bureau climatisé et dire qu’il n’y a pas d’enseignants contractuels communaux à Conakry, c’est de la mauvaise foi et c’est d’entretenir une crise très proche au sein de nos établissements d’enseignement élémentaire et secondaire de la ville de Conakry »,a-t-il lancé.

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

Tél. : 627 56 46 67 / 660 23 01 03 

E-mail : souaremohamedlamine56@gmail.com

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