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Cellou Baldé sur le coup d’État militaire au Gabon : « Ce qui peut être fait, c’est soit de restituer la victoire au candidat de l’opposition…»

Les coups d’État en Afrique deviennent de plus en plus récurrents. Le dernier en date est celui perpétré au Gabon il y a quarante huit heures. Fraîchement déclaré vainqueur du dernier scrutin présidentiel au Gabon, le président Ali Bongo a vu son nouveau mandat écourté par des militaires.

Pour le responsable des fédérations de l’intérieur de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), les armées républicaines prennent toujours leurs responsabilités quand le verrouillage des mandats est violé.

« Pour le Gabon, c’est souvent difficile d’être compris dans des situations pareilles. Pour moi, dans un État de droit, une armée républicaine devrait être celle-là qui prend les dispositions légales quand le verrouillage des mandats est violé. L’armée devrait faire en sorte que l’ordre républicain soit restauré, c’est-à-dire qu’il ait une rectification comme ce qui s’était passé en Guinée. Même si le président décédait, dans nos textes législatifs il est prévu en 90 jours au moins ou en 180 jours au plus, que des élections soient organisées. Ce qui peut être fait au Gabon, c’est soit de restituer la victoire au candidat de l’opposition qui dit avoir gagné ou de faire en sorte, dans un bref délai de 90 jours et de 180 jours au maximum, que l’ordre constitutionnel soit restauré », a suggéré Cellou Baldé chez nos confrères de FIM FM.

 

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

 

 

 

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