Conakry : environ 1000 tonnes d’ordures sont dépotées chaque jour à la décharge de Dar-Es-Salam (ANASP)
Depuis quelques jours, la capitale guinéenne présente une image peu reluisante. Sur la plupart des axes routiers de Conakry, on constate des montagnes d’ordures qui bloquent par endroits la circulation. Pour connaître les causes de ce débordement des bacs à ordures, un reporter de Siaminfos.com a interrogé l’Assistant technique du directeur général de l’Agence nationale de l’Assainissement et de la Salubrité Publique (ANASP).
À notre micro, Souleymane Traoré a révélé des détails sur le fait que Conakry fléchit sous les tonnes d’ordures en ce moment.
« Comme toute activité humaine, on est en train de faire les travaux de renforcement des capacités de la décharge avant la saison des pluies. Ce qui fait que les camions attendent pour accéder à la décharge », a indiqué Souleymane Traoré.
A en croire notre interlocuteur, ces travaux jouent sur la fréquence de ramassage des ordures à travers la ville.
« La quantité qu’on ramasse à travers la ville a baissé de 10%, mais les 900 tonnes d’ordures sont chaque jour dépotées à la décharge de Dar-Es-Salam. On a l’habitude d’envoyer 1000 tonnes d’ordures par jour à la décharge. Mais à cause des travaux, y a 900 tonnes qui rentrent. Donc, ce n’est pas parce qu’on ne ramasse pas. Les difficultés qu’on a aussi, on ramasse dans l’immédiat et les gens viennent mettre les ordures. Les travaux ont commencé la semaine dernière et d’ici ce week-end, les travaux vont finir », rassure Souleymane Traoré avant de continuer sur les difficultés rencontrées dans la collecte des ordures.
« Notre problème principal ici, vous allez trouver que les bacs à ordures sont vides. Les gens viennent mettre à terre les ordures. Une précision, les bacs qui sont installés le long des routes ne sont pas là pour les ordures ménagères. Ils sont là pour collecter les produits de balayage, les déchets des passants. Ils ne sont pas là pour les ménages. Donc des difficultés, nous en avons. Mais, tout est en train d’être fait pour prendre des dispositions idoines par rapport à ça », a fait savoir l’assistant technique du directeur général de l’Agence nationale de l’Assainissement et de la Salubrité Publique.
Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com