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Gendarmes décédés par « malaise » pendant la formation à Kaleah : ces révélations accablantes du proche de l’une des victimes

Dans un communiqué rendu public le 31 mai dernier, le Haut commandement de la gendarmerie nationale a porté à la connaissance de l’opinion la mort de quatre gendarmes, suite à un malaise. L’événement est survenu lors de la formation des sous-officiers au centre d’entraînement de Kaléah. Alors que c’est la seule thèse disponible pour le moment, le proche de l’une des victimes fait des révélations croustillantes.

Joint au téléphone ce lundi, 5 juin 2023, le nommé Bangoura rejette la thèse officielle : « Pour le moment, nous leur avons demandé l’autopsie. A eux de bonne foi, qu’ils fassent l’autopsie. La photo que j’ai vue, il s’avérerait que pour le petit, c’est un problème cardiaque. Il n’a pas besoin que son bras et sa clavicule soient cassés, que son visage soit enflé, que sa poitrine soit gondolée, je ne suis pas d’accord. Officiellement, ils ne nous ont pas donné accès au corps. D’abord, quand ils l’ont amené le lundi, les gens nous ont fait appel qu’on a amené un jeune mal battu. C’est des informations de bouche à oreille, d’aucuns nous ont informé que c’était le petit. Nous avons envoyé les émissaires voir, effectivement c’était lui, on a tiré la photo après on est ressortis. C’est après que l’enfant soit mort le mardi, ils se sont déplacés pour venir informer, pendant que les autres sont morts sur place, on peut comprendre que ça c’est l’arrêt cardiaque », a-t-il fait savoir avant de poursuivre :

« Nous avons demandé l’autopsie c’est parce que nous voulons leur réponse à eux. Après nous ferons notre contre autopsie, ça c’est obligatoire. Même s’il faut déplacer un médecin n’importe quel pays du monde, nous sommes prêts à aller jusqu’au bout. Mais il faut savoir de quoi est-ce qu’il est mort. Une bonne fois on leur a demandé d’envoyer leur autopsie. Quand ils l’envoient, on la prend, y compris le corps. Et à partir de ce moment, après l’enterrement, la famille décidera. Nous ne sommes pas prêts à lâcher. Avec tout le respect que j’ai pour Balla Samoura, celui qui est décédé était son enfant chéri, il l’a aimé, tout le monde connaît ça », a-t-il indiqué.

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Par ailleurs, ce proche de l’une des victimes laisse entendre que le garçon en question se portait mieux : « Le garçon était, paraît-il, nommé commandant spécial des commandants des zones minières. Quelque chose serait passé à Siguiri et c’est de leur droit de remonter l’information. Mais s’il y a aujourd’hui problème et que l’enfant soit tombé, mais qui était préfet là-bas à ce moment et qui est le directeur du centre d’entraînement d’aujourd’hui ? On a contrôlé ces jeunes samedi avant de les admettre au camp. Tout allait mieux, le garçon là Je le connais, il est très bien éduqué. Il n’a jamais pris de comprimés, sauf la bière, je peux défier quiconque », a-t-il martelé.

 

 

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

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