Dégradation de la route à Beyla: un véritable cauchemar pour les usagers des villages environnants.(Constat)
Beyla est l’une des 33 préfectures de la Guinée. Dans cette préfecture, qui abrite la société Rio Tinto, le secteur des transports est confronté à d’énormes obstacles. La dégradation du réseau routier constitue la première difficulté pour les usagers de cette autre partie de la Guinée.
Cette triste réalité est visible sur plusieurs tronçons, comme celui reliant Beyla à des villages tels que Doukourela, Gnala, Djondala, Diabodou, et jusqu’à Samana, une sous-préfecture qui attire de nombreux visiteurs grâce à sa richesse en produits agricoles.
Le tronçon passant par Missadou ne fait pas exception. Bien que le trajet entre Beyla et cette commune rurale soit praticable selon certains usagers, à partir de Missadou, il faut être déterminé pour supporter cette traversée de route laissée à l’abandon, selon les habitants.
Pour comprendre ce que vivent les habitants des villages environnants de Beyla, nous avons interrogé une dizaine de passagers. Sans surprise, ces citoyens, peu habitués à la presse, ont catégoriquement refusé de répondre à nos questions, craignant d’être identifiés par les autorités.
Cependant, en dehors des enregistrements, certains se sont confiés à notre correspondant. Ils disent se sentir oubliés par les autorités depuis de nombreuses années et ne se souviennent même plus de la dernière fois que ces routes ont été refaites.
En revanche, la route menant de Beyla à Sinko est aujourd’hui bien praticable, selon les nombreux chauffeurs interrogés par notre correspondant.
La nationale Beyla-N’Zérékoré, autrefois un cauchemar pour les usagers, est maintenant complètement goudronnée.
Aujourd’hui, les villages tels que Doukourela, Gnala, Djondala, Diabodou, Famoïla, Tignèkô, Touradala, et jusqu’à Samana, voyagent dans des conditions très difficiles et appellent à la clémence des autorités actuelles du pays.
En attendant une réponse des autorités à ces appels, les citoyens continuent de vivre ce calvaire qui va de mal en pire.
De retour de Beyla, Pathé Sangaré pour Siaminfos.com
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