Vraisemblablement, la Guinée fait actuellement face à une épidémie d’incendies qui continue d’augmenter le nombre de victimes. Ces derniers temps, des incendies d’origine « électrique » ont endeuillé des familles et causé des dégâts matériels colossaux. Pas plus tard que la nuit du jeudi, 2 mai 2024, un immeuble a pris fin au marché de Madina, le plus grand centre de négoce du pays. Un incendie qui a ravagé une vingtaine de boutiques, selon le témoignage de certaines victimes.
Face à ces incendies incessants à maints endroits du pays, des voix s’élèvent de plus en plus en faveur de la privatisation d’Électricité de Guinée (EDG). A en croire Ibrahima Tall, l’une des victimes de l’incendie de Madina, la gestion publique semble montrer ses limites au sein de cette société d’électricité.
« L’État doit prendre toutes ses responsabilités pour régulariser le problème d’électricité dans ce pays. Nous demandons à l’État de privatiser EDG. La gestion publique au niveau d’EDG fait défaut. Il doit y avoir un partenariat public privé pour pouvoir mieux gérer EDG », a-t-il suggéré.
Ces derniers temps, il faut le rappeler, le pays fait face à d’énormes difficultés dans la desserte du courant électrique. Pour soulager les consommateurs, la junte guinéenne a fait recours aux services du Sénégal. Malgré cela, la desserte bat encore de l’aile.
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com