Boxe arabe, une discipline méconnue du public guinéen: Tout savoir sur ce sport de combat avec Keita Guy
Il existe aujourd’hui plusieurs disciplines relatives aux sports de combat dont le public sportif maîtrise plus ou moins le b.a.-ba. Cependant, la boxe arabe, créée en 1985 en Tunisie, reste méconnue du grand public. Keita Guy, représentant de cette discipline en Guinée, dans une interview accordée à notre rédaction ce jeudi, 12 janvier, y a abordé les tenants et aboutissants de ce sport de combat.
D’entrée, notre interlocuteur a donné quelques particularités de cette discipline.
« La boxe arabe est un mélange de coups de poing, de pieds et de techniques de coups de genou. Elle a été créée en 1985 en Tunisie et la Fédération internationale de boxe arabe (FIBA) existe depuis 1990. La différence un peu avec d’autres disciplines de combat, il n’y a pas de coups au niveau du visage. Pas de coups de poing au niveau des pieds. Au niveau des interdits, il n’y a pas de coups de pieds comme dans tous les sports de combat en général, pas de coups au niveau du sexe, pas de coups également au niveau de la nuque. La boxe arabe utilise aussi les techniques de balayage d’accrochage », fait-il savoir.
A en croire Keita Guy, cette discipline qui associe coups de pieds et différentes techniques de saisies, existe bel et bien aujourd’hui en Guinée : « C’est une discipline affiliée à la Fédération guinéenne de mots et tailles et disciplines assimilées. La boxe arabe, en République de Guinée, fonctionne parfaitement bien.
Dès l’apparition de la boxe arabe, nous avons formé des maîtres qui, à leur tour, sont allés à l’intérieur du pays pour former des agents. Nous avons donc les salles de boxe arabe à l’intérieur du pays plus les sept autres salles à Conakry. Beaucoup de personnes s’intéressent désormais à cette discipline à cause de sa variété », dit-il avant de faire part de leur souhait dans un proche avenir:
« On veut que la boxe arabe soit une référence en matière de sport de combat. Avoir beaucoup plus d’adeptes », a-t-il laissé entendre.
Mohamed Lamine Souaré pour siaminfos.com