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Nomination des chefs de quartiers et districts par les gouverneurs: « Il y a une crise peut être avec un petit c pas un grand C » (Dre Makalé Traoré)

Depuis le décret pris par le colonel Mamadi Doumbouya donnant la latitude aux gouverneurs de nommer les chefs de quartiers et districts, des contestations n’en finissent pas. Pour bon nombre d’acteurs sociopolitiques guinéens, le chef de la junte guinéenne doit revenir sur sa décision. Interrogé ce mardi, 22 août 2023, la porte-parole du groupe des facilitatrices du dialogue inter guinéen, a tenu à jouer la carte de l’apaisement.

Dre Makalé Traoré, puisqu’il s’agit d’elle, a laissé entendre que le CNRD avait émis le souhait de prendre une telle décision : « Pendant le dialogue, nous avons eu de très l’on débat, et le cadre proposait que les conseils de quartiers et de districts soient élus. Le CNRD a émis les réserves par rapport à cette opposition de résolution en disant que ça prendrait beaucoup de temps et qu’ils ne veulent pas prendre la responsabilité d’un glissement de calendrier de 24 mois. Et que si on devait organiser les élections au niveau des quartiers, ensuite les communes et puis les législatives et la présidentielle. Que ça prendrait un très long temps et de réserver ceci aux prochaines autorités qui seront élues. Nous avons tenu compte de cette réserve et à la dernière plénière du 20 décembre, en présence de tous les responsables des coalitions, nous avons décidé de mettre de côté cette question d’élection des conseils de quartiers et de districts », a-t-elle fait savoir avant de poursuivre :

« Nous estimons naturellement que cette question des quartiers et de districts avant le décret, aurait dû faire l’objet d’un débat avec le cadre de dialogue, ceci n’a pas été fait. La facilitation c’est la tentative de rapprochement des positions et c’est ce que nous essayons de faire. Il y a un décret qui est pris, il y a des préoccupations en face des parties prenantes au cadre de dialogue. Notre rôle, c’est de faire en sorte que les positions soient rapprochées et que ce qui peut être corrigé le soit. Nous ne pouvons pas nous substituer aux parties prenantes. Ce que nous pouvons faire, c’est de travailler au rapprochement. Le monde politique va avec des hauts et des bas, mais il ne faut pas qu’on nous demande de nous substituer aux parties prenantes. Sur le plan institutionnel juridique, nous ne nous prononçons pas dessus, mais j’ai parlé d’une porte ouverte, c’est l’arrêté d’application. Entre le décret et l’arrêté d’application, il peut y avoir des évolutions et tenir compte effectivement des préoccupations. Cette brèche-là, il faut la saisir et l’emprunter. Il y a une crise peut être avec un petit c pas un grand C. C’est vrai qu’il y a de l’émoi mais c’est dans le dialogue que nous pouvons aller à une solution », a-t-elle martelé chez nos confrères de FIM FM.

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Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

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