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Journalistes violentés le 16 octobre en Guinée : « Même en Birmanie, on n’a pas vu ça » dénonce Ousmane Tolo de l’UFR

Ce samedi, 21 octobre 2023, de nombreux militants et sympathisants de l’Union des forces républicaines (UFR) ont pris d’assaut le siège du parti, sis à Matam. Présidée par la vice-présidente du parti, le sujet relatif à l’arrestation des journalistes en début de semaine a été abordé. Et c’est le secrétaire général des jeunes de cette formation politique de l’ancien Premier ministre guinéen Sidya Touré, qui a commenté cette actualité.

Ousmane Tolo Soumah a tout d’abord afficher la solidarité du parti à la presse avant de dénoncer cet état de fait : « Les journalistes étaient dans la rue pour réclamer leurs droits. Au nom du bureau exécutif, nous partageons la peine de la presse, ce qui est arrivé à la presse nous est arrivé aussi. Les médias ont défendu les valeurs ici et continuent à le faire. Au lieu de vous aider à briller, on est là à vous éteindre. Soyez unis les médias. Ce n’est pas Mamadi Doumbouya (chef de la junte guinéenne, ndlr) qui a donné la liberté de la presse, ça a été un combat au moment où nous étions à l’école. Il y en qui se sont battus comme Sidya Touré pour qu’il y ait la liberté de la presse parce qu’il n’y avait que la RTG. Ce sont ces gens-là qui sont là à vous tuer à petit feu. 33 journalistes arrêtés, d’autres violentés et blessés, même en Birmanie on n’a de vu ça », a-t-il dénoncé.

 

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

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