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La COPAD de retour de Abduja: ce que Dr Ibrahima Sory et ses collègues ont dit au président de la commission de la CEDEAO 

Il y a de cela une semaine, des membres de la Convergence des Acteurs sociopolitiques du cadre de dialogue (COPAD) inter-guinéen ont séjourné à Abuja au Nigeria, où ils ont été reçus par le président de la commission de Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest. A la faveur d’une conférence de presse animée ce lundi, 12 juin 2023, ces acteurs sociopolitiques guinéens ont fait le compte rendu rendu de cette rencontre.

A en croire Dr Ibrahima Sory Diallo, un des membres de cette coalition, l’objectif de ce voyage était de parler de leurs inquiétudes liées à l’absence du représentant de l’Institution au sein du cadre de dialogue.

« On était partis dire à monsieur le président que les représentations sociopolitiques que nous sommes, nous sommes venus les rencontrer suite à un constat sur l’absence de la commission qui représente la CEDEAO auprès du comité national de suivi du chronogramme de la transition en Guinée. Chose que nous avons vraiment déplorée parce qu’on ne peut pas continuer à exécuter les différents points qui encadrent la transition sans la CEDEAO. Il nous dit clairement que c’est lorsqu’ils ont suivi le décret mettant en place ce comité de suivi piloté d’une façon unilatérale, c’est la raison qui les poussés à suspendre leur participation pour engager des sanctions contre la Guinée. Aujourd’hui, suite à notre présence, nous avons obtenu de la CEDEAO, d’après le président, que dans une semaine, qu’il va dépêcher le médiateur et la représentation de la CEDEAO auprès de ce comité de suivi. C’est un acquis », a rapporté le président de ADC-BOC avant de renchérir:

« Deuxièmement, nous avons également rappelé au président le cadre de dialogue en cours dans notre pays. Sur 23 coalitions, nous avons rappelé qu’il y a 20 coalitions qui siègent. Actuellement, d’autres coalitions pour des questions de préalables, n’ont pas accepté de s’associer. Pour cela, nous avons invité la CEDEAO de voir avec la mesure du possible, faire des rapprochements pour que ces gens puissent reconsidérer leurs positions et rejoindre le cadre de dialogue déjà en cours. Nous avons rappelé que le président de la transition lui-même, s’est investi pour que ces gens considèrent leurs positions afin de rejoindre le cadre de dialogue. Malheureusement, d’aucuns estiment que tant que les préalables ne sont pas réglés, qu’ils ne peuvent être autour de la table. C’est ainsi que le président de la commission a pris la parole pour dire qu’effectivement, eux-mêmes, ils ont des inquiétudes par rapport à cela parce que ces leaders réclament une garantie pour venir affronter la justice guinéenne. Donc par rapport à ça qu’es-ce qu’il faut ? Nous nous avons dit tout simplement qu’étant CEDEAO, pour chercher à garantir l’intégrité des pays membres, il faut essayer de constituer une commission qui va assurer une question de sécurité pour qu’ils viennent affronter la justice », a-t-il indiqué.

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Pendant cette rencontre avec le président de la CEDEAO, « Nous avons aussi discuté des 35 résolutions issues du cadre de dialogue. Nous avons essayé de faire comprendre au président de la commission, le mouvement de certains acteurs, qui viennent désinformer la CEDEAO et partir jusqu’à l’Union Européenne. Et nous sommes venus leur tendre les résolutions issues du cadre de dialogue pour dire qu’elles prennent en compte toutes les préoccupations des gens qui refusent de venir autour de la table », a fait savoir l’homme politique.

 

 

Bah Mohamed pour Siaminfos.com

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