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La Guinée face à un déficit de financement annuel de 1,125 milliards de dollars? Voici comment le pays compte s’y prendre, selon le ministre de l’Ėconomie et des Finaces

Malgré le progrès réalisé ces dernières années, l’économie guinéenne fait face à de nombreux défis. Parmi lesquels, figurent le déficit de financement annuel qui s’élève à 1,125 milliards de dollars et les 1,39 milliards de dollars requis pour renforcer la résilience climatique du pays jusqu’en 2030. Pour relever ces défis, le pays est appelé à renforcer son cadre macroéconomique, perfectionner son environnement des affaires, en vue d’attirer davantage d’investisseurs privés.

Interrogé sur ces différents aspects, le ministre guinéen de l’Economie et des Finances affirme que «l’environnement des affaires est en assainissement. Dès que le président Mamadi Doumbouya est arrivé au pouvoir, l’une des cibles, c’était la lutte contre la corruption sur toutes ses dimensions. Il y a eu donc la mise en place de la Cour de Répression des Infractions Economiques et financières (CRIEF) pour moraliser l’administration publique à tous les niveaux, sur la gestion des deniers publics, sur le comportement des agents publics qui seront en contact avec le monde des investisseurs. Sur ce, depuis 2022, la Guinée a bénéficié, dans le cadre de son classement au niveau de la Banque Mondiale, d’un bond en avant de près de 1.5 plus par rapport à 2021. Toute chose qui a permis de donner des indices de perception de corruption qui se réduisent de façon annuelle. L’environnement des affaires s’assainit de façon quotidienne, c’est pas un travail d’un seul coup. On essaie de moraliser les acteurs publics : que ça soit le monde judiciaire, le monde des affaires, le monde administrations fiscales et celui du trésor, de nature à attirer consubstantiellement les investisseurs», a-t-il martelé avant de préciser :

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«A date, nous avons un indice important en terme même de distribution de crédits à l’économie. On a près de 5% de créances qui ont augmenté en faveur des investissements privés. Toute chose qui montre un climat d’investissement qui s’améliore progressivement, un environnement judiciaire qui se met au pas également. Il y a également une possibilité de création d’entreprises à travers l’Agence guinéenne de proposition des entreprises qui devient de plus en plus flexible, un code des marchés publics remanié se met au pas des exigences de la sous-région pour ne pas dire de l’international. Donc tous ces faits combinés: macroéconomique et cadre réglementaire nous permettent aujourd’hui d’avoir une attractivité en terme d’investissement, une possibilité pour les investisseurs étrangers de venir se mettre avec les Guinéens à l’effet accroître la création des revenus», a indiqué le ministre de l’Economie chez nos confrères d’Africa 24.

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

Tél.: 627 56 46 67

E-mail : souaremohamedlamine56@gmail.com

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