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Le CNRD va-t-il rester au pouvoir pour encore 3 ans? Cette réponse surprenante du porte-parole du gouvernement

Le porte-parole du gouvernement de transition a une nouvelle fois pris la parole pour commenter plusieurs sujets brûlants de la vie nationale. Alors que la junte dirigée par le Général Mamadi Doumbouya est au pouvoir depuis septembre 2021, des soupçons de vouloir confisquer le pouvoir pèsent de plus en plus sur le Comité National du Rassemblement pour le Développement (CNRD). Va-t-il rester au pouvoir 3 ans de plus ?

Sur la question, le porte-parole du gouvernement s’est montré évasif .

« Il y a un certain nombre de thématiques qui ont été déroulées, mises en place et qui comportent des étapes dont ce récemment général de la population avec l’évaluation des fichiers d’état civil, l’organisation du référendum avec l’adoption d’une Constitution, le déroulé des différentes étapes du processus électoral et la mise en place des différentes institutions, réformer le cadre économique aussi. La Guinée va lancer son projet Simandou qui est un projet de développement majeur avec des revenus financiers attendus importants. Il faut cadrer et organiser tout ça pour dire qu’on laissera un pays avec des soubassements solides pour un socle de développement stable sur lequel les Guinéens pourront bâtir leur avenir. C’est un programme à moyen terme, le contexte le déterminera. On est déjà à 3 ans. Nous ne voulons pas fixer notre transition dans un calendrier pour dire que c’est 1, 2, 3, 4 ans, nous voulons dérouler des étapes. C’est l’atteinte de ces objectifs là qui permettra de fixer la fin de la transition. Nous avons très rapidement mis dans l’article 77 de la charte qui gouverne actuellement le pays que ces éléments là doivent être discutés entre la société civile, les forces vives de la Guinée et les autorités. Or, les forces vives sont absentes du pays. Ils ne veulent pas participer à ce dialogue, comment voulez-vous construire ? », s’interroge Ousmane Gaoual Diallo avant de lancer une pique aux détracteurs de la junte guinéenne :

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« Je pense qu’il y a un certain nombre de nos compatriotes, malheureusement, qui se plaisent à construire un narratif négatif. Si vous regardez les facteurs de stabilité économique, en 3 ans, le franc guinéen n’a pas connu de variation, la monnaie est restée stable contrairement à d’autres monnaies. Aujourd’hui, on a mis les salaires des hauts cadres de l’État au niveau international. Aujourd’hui, un secrétaire général d’un ministère est payé quasiment à 3 000 dollars par mois, alors quand on est arrivés, il émargeait à 600 dollars. On a mis un standard pour attirer les compétences notamment des Guinéens qui ont les qualifications et qui sont formés à l’étranger. Si ça c’est des pertes du pouvoir d’achat ou de dégradation des conditions de vie, on va voir. Maintenant, il y a des facteurs sur lesquels le retard est important : l’électricité, l’eau, les infrastructures routières, ce sont des secteurs qui ont été oubliés depuis l’indépendance. Il faut donc apporter des réponses appropriées à cela, mais est-ce que c’est une transition de 3 ans qui va régler ces questions là ? Je pense que c’est faire un jugement un peu trop actif, sévère sur la transition guinéenne », a-t-il martelé sur les antennes de nos confrères de RFI.

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

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