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L’Inspecteur régional au lancement du BEPC à Kankan : «Même les plus intelligents pouvaient être déconcentrés et emportés avec cette histoire de caméra»

Le lancement des épreuves des examens nationaux se poursuit en République de Guinée. Après le Certificat d’études élémentaires (CEE) qui a pris fin mercredi dernier, c’était au tour des candidats du BEPC d’affronter les premières épreuves ce vendredi, 14 juin 2024. À Kankan, c’est le lycée Marien N’Gouabi qui a servi de cadre au lancement des épreuves, en présence de certains cadres du ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire et de plusieurs autorités locales.

Cette année, ce sont plus de 22 000 candidats qui affrontent les épreuves dans la région, selon Kaba Sangaré, Inspecteur régional de l’Éducation.

«La statistique au niveau régional, c’est 22 911 candidats, dont 7 307 filles, qui affrontent les épreuves du BEPC, répartis dans 78 centres. Cette année encore, le slogan n’a pas changé, c’est le slogan d’apaisement. Cela vient du ministre et cela depuis l’atelier préparatoire des examens nationaux. Et, ce slogan a été perçu par l’ensemble des acteurs impliqués dans le processus des examens nationaux de la session 2023/2024. Dans tous les centres, la sécurité est assurée, les agents de santé sont présents, et les centres sont calmes. Donc à ce niveau, depuis le début des examens de fin d’année, nous n’avons pas encore enregistré de cas de force majeure », dit-il.

Le Colonel Moussa Condé, gouverneur de la région de Kankan était présent à cette cérémonie de lancement. En prenant la parole, il a remercié les autorités pour la réorganisation des examens nationaux.

« Le message que j’ai véhiculé aux candidats était un message d’encouragement. J’ai demandé aux candidats de ne compter sur personne. Parce que généralement, quand vous comptez sur vous-même pendant un examen, vous avez une forte chance de réussir. Nous remercions le gouvernement d’avoir organisé et réorganisé les examens nationaux, parce que l’examen était devenu une source de stress considérable. Les enfants étaient stressés avant même d’arriver en classe. Parce que quand on disait que la caméra est partout, dans la cour, dans les maisons, dans les classes, les enfants étaient stressés. Ils pensaient : même si je me gratte, on va dire que je suis en train de copier, et on peut m’éliminer. Mais avec la simplicité mise en place, nous avons simplement demandé aux enfants de rester sereins et de travailler en comptant sur leurs propres efforts».

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L’élimination des caméras de surveillance dans le processus des examens nationaux est une mesure saluée par Kaba Sangaré. Pour l’Inspecteur régional de l’Éducation de Kankan, cette pratique traumatisait les candidats.

«Vous savez, il y a des choses qui, lorsqu’on les introduit dans les examens nationaux, font peur, comme les caméras de surveillance. Même si elles n’existent pas réellement, le simple fait de parler de caméras de surveillance fait peur à tout le monde. Même les plus intelligents pouvaient être déconcentrés et emportés par cette histoire de caméras de surveillance », a-t-il martelé.

Kankan, Pathé Sangaré pour Siaminfos.com

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