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Manque de courant à Conakry: « S’il n’y a pas de courant, des risques sont élevés pour la conservation des vaccins… » (Dr Ben Youssouf)

Depuis quelques mois, on assiste à des délestages du courant électrique et plusieurs quartiers de Conakry n’ont pas de courant la journée et parfois même la nuit. Une situation qui impacte considérablement certaines activités. C’est le cas des établissements hospitaliers de la capitale, qui doivent pourtant impérativement être desservis en courant électrique.

Interrogé à ce sujet, Dr Ben Youssouf Keïta, médecin et ancien député à l’Assemblée nationale, a expliqué les difficultés des centres hospitaliers liées à ce manque d’électricité.

« Nous avons des vaccins, nous avons des matériels de laboratoire, nous avons des matériels de stérilisation qui ont besoin du courant. Surtout, nous avons des services de réanimation, où par exemple dans nos services de réanimation, il y a deux grands accidentés qui sont dans le coma, qui sont sous respiration artificielle. On a besoin de courant 24 heures sur 24. Nous avons des enfants qui sont en néonatologie qui sont sous des couveuses. On a besoin du courant 24H/24 », explique le médecin avant de poursuivre:

« Alors, s’il n’y a pas de courant, c’est des risques élevés. Non seulement pour la conservation des vaccins, pour la conservation de certains produits, pour la stérilisation de certains matériels, pour la réanimation des personnes accidentées, polytraumatisées dans le coma et pour les nouveaux-nés qui viennent avec des détresses respiratoires. C’est pour cette raison que nous ici, nous avons le courant 24H/24. Dès que le courant d’EDG estompe, immédiatement, nous avons un groupe électrogène qui prend le relais, automatiquement », a-t-il dit.

Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com

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