Marc Yombouno aux militaires au pouvoir : « Nous espérons que la parole donnée sera respectée »
Les réactions tombent les unes après les autres face à la position éclairée du pouvoir de Conakry sur le retour à l’ordre constitutionnel dans le pays. En conférence de pressé jeudi dernier, et le ministre porte-parole du gouvernement et le ministre secrétaire général à la présidence ont indiqué qu’il existe dans le protocole d’accord signé entre le CNRD et la CEDEAO une possibilité de « réajuster le curseur à chaque étape du chronogramme de la transition ». Le ministre Gaoual Diallo a, par ailleurs, soutenu sur RFI que « la fin de la transition ne veut pas dire le départ des militaires au pouvoir ». Des arguments rejetés en bloc par un responsable du RPG Arc-en-ciel.
Il s’agit justement de Marc Yombouno. Ce membre du bureau politique national de l’ancien parti au pouvoir s’oppose à toute idée du glissement du chronogramme défini pour la fin de la transition en cours en Guinée. Si pour le CNRD et son gouvernement, la date indiquée à cet effet, (31 décembre 2024), semble impossible à respecter, Marc Yombouno soutient le contraire. Il appelle cependant les militaires au respect de la parole donnée.
« Ce sont eux-mêmes qui ont signé un chronogramme avec la CEDEAO. Aucun parti politique, aucune partie de la société civile n’y a participé. Nous espérons que la parole donnée sera respectée. Il ne faut donc pas emmener le débat ailleurs. Il est crucial de faire en sorte que le peu de temps qui reste soit mieux géré pour un retour à l’ordre constitutionnel avant la fin de cette année. C’est tout ce que nous demandons aux autorités, rien de plus », a-t-il lancé samedi, lors de l’assemblée générale hebdomadaire de son parti.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com
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