Mission d’investigation du gouvernement en haute mer : voici les premières analyses du ministère de l’Environnement
Nous vous l’annoncions dans nos précédents articles, depuis le 28 avril dernier, une mission pilotée par le directeur général du laboratoire d’analyses environnementales est en haute mer pour évaluer qualitativement et quantitativement le niveau de la pollution des eaux et sédiments le long du littoral guinéen. Selon le ministère de l’Environnement et du Développement Durable, la mission sera l’occasion pour le département d’aller vers une approche pragmatique pour une évaluation du niveau d’impact de la nappe d’eau jaunâtre irritante et corrosive dans le but de proposer des pistes de solutions pour sa meilleure gestion.
« Dès le départ de Conakry, l’équipe scientifique a visité trois sites : l’embouchure de Malakoré, passage de Forécariah, bras de mer de Moribaya où l’équipe a fait le prélèvement de sédiments et d’eau. En plus de ces deux prélèvements, ils ont fait sur place des analyses et mesures physico-chimique concernant la qualité de l’air pour pouvoir projeter des analyses qu’ils doivent faire au laboratoire une fois à Conakry. Ils ont fait survoler le drone pour pouvoir constater l’existence de cette nappe jaunâtre dans les eaux guinéennes sur un rayon de 10 km, entre l’embouchure de Forécariah et Moribaya. L’équipe a rencontré les communautés de pêcheurs pour se rassurer s’ils n’ont pas retrouvé de la nappe jaune par endroit parce qu’ils étaient en provenance du port de Conakry. Heureusement, ces pêcheurs disent n’avoir constaté aucun impact durant leur trajet », peut-on lire sur la page Facebook du département.
Selon le département, les recherches se poursuivent en haute mer, même s’il n’a aucune existence de la nappe jaune polluante dans les eaux sur un rayon de 10 km :
« Pour l’instant, l’équipe n’a trouvé aucune existence de la nappe jaune polluante dans les eaux sur un rayon de 10 km. Toutefois, les recherches continuent avec l’équipe dans les autres embouchures de Taboria, Rio pongo, Konkoura, l’île d’Alkatraz, nous y reviendrons en attendant le constat des autres embouchures », promet le département.
Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com