Présidentielle en Guinée: des acteurs politiques réagissent après leur rencontre avec la Direction générale des élections
Lors de sa rencontre ce vendredi, 24 octobre 2025 avec les acteurs impliqués dans le processus électoral, la Directrice générale des élections a éclairé la lanterne de l’opinion publique nationale et internationale sur le dépôt des candidatures à la présidentielle future. A en croire Dame Djénabou Touré, aucune candidature n’est pour le moment déposée. Car dit-elle, seule la Cour suprême qui fait office de Cour constitutionnelle à travers sa chambre constitutionnelle, est habilitée à recevoir ces dossiers de candidature. Une précision importante pour les nombreux acteurs politiques ayant pris part à cette rencontre.
C’est le cas du président du parti Rassemblement Guinéen du travail pour qui, cette question de candidature était une préoccupation majeure. Ousmane Dady Camara, se dit satisfait de cette mise au point faite par la Directrice générale des élections à cette occasion.
«C’est très important pour la nation. Alors, elle a levé l’équivoque, à date, aucune candidature n’est autorisée. Les candidatures doivent être reçues à la Cour suprême. C’était notre préoccupation. La DG va se référer après. C’est important parce que les gens se présentaient n’importe comment pour dire qu’ils sont candidats à l’élection présidentielle. Alors qu’au sein des partis politiques, il faut une convention pour choisir le candidat. Et après maintenant, déposer sa candidature au niveau de la direction générale des élections ou à la Cour suprême pour que ça soit validé. Nous sommes très contents de l’information que Mme la directrice générale nous a donnée concernant ce point. À date, il n’y a aucun candidat. Les gens veulent être candidats, mais pour l’instant, aucune candidature non seulement n’est validée, mais aussi n’existe. Aucun candidat, et des partis politiques, et des candidats indépendants. Pour l’instant, il n’y en a pas», a-t-il déclaré.
Sur la même lancée, le président du parti Alliance pour le Renouveau et le Progrès lui, se réjouit du fait que la Directrice générale des élections est intervenue pour lever l’équivoque sur les conditions d’éligibilité qui sont différemment définies dans la nouvelle constitution et dans le code électoral.

Sur la même lancée, le président du parti Alliance pour le Renouveau et le Progrès lui, se réjouit de l’intervention de la Directrice générale des élections pour lever l’équivoque sur les conditions d’éligibilité qui sont différemment définies dans la nouvelle constitution et dans le code électoral.
«On s’est rendus compte qu’il y avait beaucoup de points de divergence et de flou, notamment sur la différence entre ce que la Constitution prévoit en termes de limitation d’âge et ce que stipule le Code électoral. La Constitution indique qu’il faut avoir au minimum 40 ans et au maximum 80 ans pour être candidat à la présidence de la République, alors que le Code électoral parle de 44 ans. Mme la Directrice Générale a été claire : la Constitution est la loi suprême du pays, et c’est elle qui prime», a indiqué Mohamed Nabé.

Au-delà de ces acteurs politiques, ceux de la société civile aussi présents à cette rencontre, ont tous salué la volonté des autorités de rendre inclusive la présidentielle prévue le 28 décembre 2025.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com
Tel:61818835
