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Récit glaçant d’un professeur d’université, sauvé de justesse d’une noyade: « J’avais 90% de chance d’y mourir, mais… »

Depuis plusieurs jours maintenant, de fortes pluies s’abattent sur le grand Conakry. Des pluies qui causent déjà des dégâts matériels colossaux dans des concessions mais également des cas de mort. A Ansoumanya village, dans la commune de Kagbèlen, un activiste et professeur d’université a été sauvé de justesse d’une noyade après avoir passé deux heures sur le toit de son véhicule enfui dans les eaux de ruissellement.

Enseignant de finance et de stratégie dans les universités, Ibrahima Sanoh, interrogé par Cavi Médias, fait savoir d’entrée qu’il sortait « d’un cyber où je devais imprimer un document que je devais rendre à un client. Je m’apprêtais donc à aller très vite chez-moi. L’orque j’arrive à ce niveau-là, je me vois dans l’eau, j’essaie d’accélérer mais en vain parce qu’il y avait une grande quantité d’eau où l’eau commence à monter dans ma voiture, et l’eau m’emporte. Une idée me dit de sortir, mais je me suis dit que si j’essaie de sortir l’eau étant plus forte m’emporterait dans une noyade, je mourrais. Je suis resté dans le véhicule qui a été calé par un panier. Et donc là, le réflexe me dit de sortir. Je ne sais pas comment j’ai eu la force pour sortir sur le capot et monter sur le toit de la voiture et m’adosser à un panier pendant plus de deux heures. Donc complètement planté dans l’eau, adossé à ça. Après deux heures, il y a des gens qui criaient que je suis mort, je criais que je n’étais pas mort, que j’étais seul dans la voiture et que j’étais adossé à un arbre. On me disait donc de tenir et je tenais. C’est là où je suis resté après que l’eau a baissé, il y a quelqu’un qui m’a donné l’inspiration de suivre une voie que j’ai empruntée qui m’a permis de sortir de là. Il faisait maintenant 00 heure », raconte-t-il avant d’ajouter :

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« J’ai eu la chance, Dieu m’a sauvé. Mais ce qui est évident, c’est que l’état de la route a empiré quand on a donné le contrat là à la société Guiter SA. Il y a un pont qui se trouve de ce côté qui donnait une voix pour permettre la mobilité de l’eau. Ce passage a été obstrué, la société a donc changé les canaux qui font qu’elle a changé la conduite de l’eau sans pour autant l’orienter vers une voie très bonne. Et malheureusement, elle a bloqué le passage menant au pont. J’avais 90% de chance d’y mourir, mais la Miséricorde de Dieu m’a sauvé. Pour moi c’était fini, le matin tout le monde allait pleurer que je suis mort. Autant on va se remettre à Dieu pour sa Miséricorde, autant il faut appeler à la responsabilité de la société qui est en train de travailler à ce niveau », nous-a-t-il confié.

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

Tél. : 627 56 46 67

E-mail : souaremohamedlamine56@gmail.com

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