Sélectionné pour vous :  Parade militaire du 2 octobre en Guinée : trois (3) contingents ouest-africains déjà à Conakry

Salifou Sylla du parti GDE titille la junte guinéenne : « Après le musèlement des médias, on va ballonner le peuple »

Ces derniers temps, les relations entre la presse privée et la junte guinéenne se sont fortement détériorées. Retrait de plusieurs médias du bouquet Canal+ sur ordre de la HAC, suspension de certains journalistes, des associations de presse et le SPPG soutiennent que la liberté de la presse est sans nul doute menacée aujourd’hui en Guinée. D’ores-et-déjà, certains acteurs socio-politiques ne cachent pas leur soutien à la presse guinéenne.

Pour Salifou Sylla, vice-président du parti GDE, le peuple de Guinée doit s’apprêter au pire : « Tu peux sortir de ta maison, partir au marché ou au bureau, à ton retour, tu trouves qu’on a démoli ta maison. Ça, nous sommes inquiets parce que les pratiques de la révolution reviennent. On est en train de fermer et de museler les médias. Après le musèlement des médias, on va ballonner le peuple, personne n’osera parler maintenant ou sortir sa petite tête et nous sommes inquiets. Les principales voies de communication qu’on avait sont restreintes aujourd’hui, on est en train de les fermer petit à petit. Aujourd’hui, si tu veux te connecter pour parler avec ton frère qui est en Occident, tu vas payer beaucoup d’argent parce que si tu vas dans VPN et autres, tu dois payer, la consommation est là. Nous sommes inquiets parce qu’aujourd’hui nos enfants sont abandonnés, nous sommes en train d’évoluer avec le groupe électrogène », a-t-il déploré avant de poursuivre :

« Au temps d’Alpha Condé, on avait pensé que c’était fini mais on est en train de reculer, de revenir aux anciennes pratiques. Levons-nous comme un seul homme pour que cette transition nous conduise à des élections acceptables de tous sinon c’est pas bon. Ce n’est pas le moment de se disperser, c’est le moment de se réunir, ne baissez pas les bras. Continuez à voir d’autres personnes, encouragez les à nous rejoindre. Ne forcez personne, acceptez qu’ils viennent par leur propre conviction. Il faut s’aligner derrière quelqu’un qui connait le travail, qui peut vous sortir de l’ornière », a-t-il lancé.

Sélectionné pour vous :  Fête du travail : le message du Ministre Julien Yombouno aux centrales syndicales qui ont des revendications

 

Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com

Laisser une réponse
Share to...