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Les dirigeants des médias face à l’inaction « Une poule contre ses poussins » (par Boubacar Garki Diallo) 

Quelques mois après l’arrivée du CNRD au pouvoir, la presse guinéenne se trouve en danger. La nomination de Boubacar Yacine à la tête de la Haute Autorité de la Communication a été saluée par les professionnels des médias.

Du jour au lendemain, la liberté d’expression, le droit à l’information, et la liberté de la presse sont menacés. Des journalistes sont arrêtés, sanctionnés, des équipements endommagés, et pratiquement aucun responsable de média, aucune association de presse n’intervient. Tout ce qui les intéresse, c’est que leur entreprise fonctionne parfaitement.

Dans la plupart des médias, les journalistes sont mal payés, leurs conditions de vie ne sont pas respectées. Si un journaliste rencontre des problèmes, seul le SPPG se lève pour l’accompagner et le défendre.

Depuis quelques jours, Djoma TV et Fm, Espace TV et Fm, Évasion TV et Fm ont été retirés du bouquet Canal+ sous l’autorisation de la Haute Autorité de la Communication (HAC), et des ondes de médias ont été brouillées. En réaction, les associations de médias, les dirigeants des médias, en accord avec le SPPG, ont décidé d’observer une journée sans presse, un sit-in et une journée de synchronisation pour exprimer leur ras-le-bol face aux menaces pesant sur les médias et les journalistes.

Cependant, cette journée a été boycottée à la dernière minute par les associations de presse et les dirigeants des médias, prouvant suffisamment qu’ils roulent pour leurs propres intérêts. Ils oublient les souffrances des journalistes, choisissant de négocier avec leurs ennemis jurés.

L’intérêt des journalistes ne les préoccupe pas. Tout ce qu’ils voient et veulent, c’est le bon fonctionnement de leur entreprise. Le reste ne les intéresse pas.

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Que Dieu sauve la presse guinéenne.

 

Boubacar Garki Diallo, journaliste.

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