Sidya Touré a-t-il présenté des excuses à Dr Makalé Traoré ? : « L’incident est clos, je n’ai aucun problème avec lui »
La sortie de l’ancienne ministre de la Fonction publique il y a quelques semaines par rapport au renouvellement de la classe politique guinéenne, a été mal accueillie au sein de plusieurs formations politiques dont l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré. Plusieurs cadres de ce parti de l’ancien Premier ministre avaient traité de partisane Dr Makalé Traoré dans son rôle de facilitatrice du dialogue inter guinéen. Selon certaines indiscrétions, le leader de l’UFR aurait présenté des excuses à cette dernière, lavant ainsi le linge sale en famille.
Interpellée sur le sujet ce mardi, 11 juillet 2023, la porte-parole du groupe des facilitatrices a envoyé une pique à ses détracteurs : « Ça fait beaucoup tout ça et c’est cousu de fil blanc. Quand j’ai interpellé à l’occasion de l’an 1 de la transition, je n’étais pas là, on m’a appelé de Paris. Ce jour là, j’ai déclaré publiquement que j’ôtais mon manteau de politique pour m’investir dans ce que je sais faire mieux, que j’ai fait depuis des années, pour lequel j’ai été formée, la médiation et les questions de paix. Tout le monde m’a félicitée, tous ceux qui critiquent aujourd’hui m’ont félicitée. Je suis nommée comme facilitatrice et ça devient un problème. Je me suis écartée de la politique, si je regarde ce qui se passe aujourd’hui, c’est quelque chose qui ne me chante pas. Deuxièmement, ils parlent d’activités gouvernementales. Ils m’ont vue dans quelle activité gouvernementale, c’est grave. On fait le dialogue, on a fait la vulgarisation. Et puis ils parlent de l’UFR, mais c’est une affaire qui est close. Tout le monde a compris que c’était cousu de fil blanc. L’incident est clos, je n’ai aucun problème avec Sidya », a-t-elle rassuré avant de lancer une invite aux acteurs réticents à rejoindre le cadre de dialogue qui, selon elle, reste ouvert et permanent :
« Jusqu’à date, les autorités sont ouvertes à nos alertes. Il faut qu’on avance pour que cette transition se passe dans les 24 mois. Dans un processus, il y a l’essentiel et les détails. Il faut qu’on prenne conscience que l’essentiel est qu’au 31 décembre 2024, qu’il ait des élections et qu’un pouvoir civil soit là, il faut que tout le monde s’investisse pour ça. Et pour arriver à cela, il y a des étapes, il ne faut les brûler et non plus les bouder. Nous c’est notre appel et il est constant », a-t-elle martelé au bout du fil, sur les antennes de la radio Espace.
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com