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Évasion de prisonniers à Mali: le régisseur de la prison civile condamné à 7 mois de prison ferme

Cela fait un mois jour pour jour depuis que 13 prisonniers se sont évadés de la prison civile de Mali. Et dès après cette évasion, la justice de paix a lancé des avis de recherches pour reprendre ces détenus qualifiés de « dangereux » pour la société. A en croire les autorités judiciaires, le régisseur de la prison civile serait complice de cette évasion. Ce qui va d’ailleurs lui coûter sa liberté pendant sept mois.

Poursuivi pour complicité d’évasion, le brigadier chef Moussa Sagno a été jugé et condamné mardi, 11 juillet 2023 à 7 mois d’emprisonnement ferme par la justice de paix de Mali.

Interrogé par notre correspondant à Labé, le juge de Paix, Sékou Sangaré a révélé des détails sur le jugement et la condamnation du régisseur.

« Après l’évasion, nous avons lancé des avis de recherches et nous avons demandé aux populations de nous aider, sachant toutefois que ces évadés font partie de la population. Ils sont connus des populations et ils sont transportés par cette même population. Mais jusqu’ici toutes les recherches et tous les plans qu’on a mis en place n’ont pas encore porté fruit. En ce qui concerne le brigadier chef Moussa Sagno, régisseur de la prison, nous avons entamé son jugement la semaine dernière. Et hier mardi, 11 juillet le dossier a été complètement jugé », a-t-il expliqué avant de révéler la peine prononcée contre le prévenu:

« Il a été condamné à 7 mois d’emprisonnement ferme pour complicité d’évasion. Il va donc purger sa peine à la maison correctionnelle de Labé », a indiqué notre interlocuteur.

A en croire le procureur, des recherches sont en cours pour mettre la main sur le reste des évadés. Et pour éviter une autre évasion à la prison civile de Mali, le magistrat annonce des mesures prises pour ce faire.

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« Nous continuons à garder les autres prisonniers ici à Mali parce qu’il n’y a pas d’autres solutions alternatives. Ce qu’il faut signaler depuis trois semaines maintenant, nous avons reçu l’appui de l’armée. Donc à côté de la prison civile, un poste armé ( PA ) a été installé. Et ce PA est chargé de sécuriser et contrôler la maison d’arrêt » a-t-il ajouté.

 

Labé, Bachir Diallo pour Siaminfos.com

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