Signature de la convention collective dans le secteur des Mines: « Elle s’applique à tous les intervenants du secteur »
La signature de cette convention collective est une avancée significative dans le secteur des Mines, Carrières, Industries minières, selon le syndicat. Ce, dans le cadre de la régulation dudit secteur. Pour le camarade Elhadj Mamadou Saliou Diallo, cette signature est la résultante de nombreuses années de travail pour les travailleurs du domaine.
La Guinée a passé trente ans sans faire la mise à jour de la convention collective, visant à réguler le secteur des Mines et Carrières. Il a fallu plus de trois ans de tracasseries et de discussions entre les partenaires pour enfin voir le bout de tunnel. Et, c’est la semaine dernière que qle ministre du Travail et de la Fonction Publique a apposé sa signature sur ce document dans lequel de nombreux engagements sont pris pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs du secteur.
Parmi ces points, l’instauration d’une grille salariale avec un salaire de base minimum pour l’entrée dans le secteur et l’encadrement de la sous-traitance. Désormais, le salaire de base dans les entreprises minières est fixé à deux millions six cent mille francs guinéens.
« Avec l’application de cette convention, une entreprise ne peut plus payer 700 mille GNF à un travailleur. Le salaire de base a été fixé à 2 millions 600 mille pour toutes les entreprises mères qui évoluent dans ce secteur. C’est le minimum possible. Et pour les agents de maîtrise aussi, il faut un minimum possible de 8 millions 500 mille francs guinéens », précise le camarade Mamadou Saliou Diallo.
Pour ce syndicaliste, cette signature est une bouffée d’oxygène pour les travailleurs des Mines et Carrières.
« Donc, nous saluons cette avancée et nous tirons le chapeau. Nous sommes aussi prêts pour de solides relations de travail entre les patrons et nous les travailleurs… Une loi, c’est en fonction du développement du pays. Par rapport à l’ancienne convention, la Guinée attirait beaucoup d’investisseurs et c’était ça l’objectif. Et aujourd’hui, qon a plus de cent investisseurs dans ce domaine, on a besoin maintenant de réglementer le secteur. Ce qui donc a été l’objet de toutes ces discussions. Ça a été difficile, il faut le reconnaître. Mais nous nous sommes dit que le syndicat a gagné et le patronat aussi. Nous sommes satisfaits », s’est-il réjoui.
Par ailleurs, le syndicaliste dit attendre l’application directe de cette convention.
« Parce que cette fois-ci, contrairement à l’ancienne, elle s’applique à tous les intervenants du secteur », a fait savoir le syndicaliste.
Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com
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