Siguiri : Le respect des panneaux de signalisation, un autre moyen aujourd’hui qui permet de réduire le taux d’accidents de la circulation
A Siguiri, le taux d’accidents de la circulation diminue de plus en plus depuis l’installation des feux tricolores dans les carrefours et ronds-points de la commune urbaine. Une innovation de l’autorité communale saluée à plus d’un titre par des citoyens, qui alertent cependant sur le comportement de certains usagers qui foulent au sol le respect de ces feux de signalisation, rapporte notre correspondant de Kankan, qui est en séjour à Siguiri.
Après la capitale Conakry et la ville de Mamou, les carrefours et ronds-points de la commune urbaine de Siguiri sont désormais dotés des panneaux de signalisation. Alimentés par un système solaire, l’installation de ces feux tricolores est une aubaine pour les usagers de la ville aurifère :
« Depuis que les panneaux de signalisation sont arrivés à Siguiri vraiment on est à l’aise, tous les siguirikas sont à l’aise parce que les accidents sont réduits, les gens savent désormais quand ils doivent s’arrêter dans la circulation et quand ils doivent rouler. Quand le feu est au rouge les gens s’arrêtent, quand ça passe au vert, les gens passent sans problème. Cest quelque chose qui est beaucoup à saluer au niveau de l’autorité communale », a dit Mamady Mara conducteur de Taxi-moto.
Quand le feu passe au rouge, il faut attendre 40 secondes avant de pouvoir passer. Mais sur le terrain, la réalité est différente. Certains conducteurs n’ont pas la patience d’attendre que le feu passe au vert. Ce qui est à l’origine de la quasi-totalité des accidents au centre-ville pendant les heures de pointe. Bourlaye Condé plus connu sous le surnom « grand-père » déplore cette attitude :
« Quand on parle de panneaux de signalisation les gens doivent se conformer, même s’il n’y a pas de policier, si le feu rouge sort tu dois t’arrêter, quand le vert sort tu dois continuer. »
Aucun policier n’est visible aux alentours de ces panneaux, ce qui encouragerait des usagers à les brûler. Mamady Magassouba tire la sonnette d’alarme :
« Il faut mettre la pression, envoyer des mesures sécuritaires c’est-à-dire poster des agents de la police routière, qui contraindront les gens au respect des feux. Certains respectent par civisme et d’autres s’en fichent pas mal. »
La ville de Siguiri est réputée pour le nombre important de motos qui s’y trouvent. La mise en place d’une bonne politique de gestion de la circulation s’impose aux autorités, pour réduire les accidents.
Cheick Ahmed depuis Siguri pour Siaminfos.com