Une plainte contre le directeur de l’hôpital préfectoral de Koubia pour faux et usage de faux? Ce que nous en savons
Un climat de doute continue de s’installer à Koubia, où le directeur de l’hôpital préfectoral est au centre d’une polémique judiciaire. Selon nos informations, ce dernier fait l’objet d’une plainte pour faux et usage de faux, déposée par le juge de paix de ladite préfecture.
L’affaire remonte au viol présumé survenu dans le district de Pillimini dans la nuit du 11 au 12 août dernier. Ce jour, une jeune femme de 18 ans aurait été violée par son petit ami après une soirée récréative. L’homme serait son un de ses cousins. Elle a été admise à l’hôpital préfectoral de Koubia pour des examens médicaux, conformément à une demande émise par des Officiers de Police Judiciaire. Ces examens, réalisés par une sage-femme et un médecin de l’hôpital préfectoral de Koubia, ont permis de confirmer que la victime avait bien été violée.
Et selon des sources locales, le juge de paix de Koubia aurait dénoncé des irrégularités dans le rapport médical, entraînant ainsi le dépôt d’une plainte contre le directeur de l’hôpital, Docteur Ibrahima Mariam Barry pour faux et usage de faux.
Joint par notre correspondant basé à Labé pour obtenir sa version des faits, le directeur de l’hôpital a brièvement confirmé l’existence de cette plainte.
« Il est vrai que je suis accusé de faux et usage de faux par le juge de paix de Koubia », a-t-il brièvement déclaré.
Il a également précisé qu’il avait informé les autorités locales, notamment son supérieur hiérarchique, le Directeur Préfectoral de la Santé (DPS), ainsi que le préfet de Koubia, avant de répondre à toute convocation judiciaire. Une première audition serait prévue mardi.
De son côté, le juge de paix de Koubia, Monsieur Gamy, a fermement rejeté les accusations portées contre lui, qualifiant cette affaire de « montage, et de pur mensonge ». Il a ajouté qu’il ne fallait pas prêter attention aux rumeurs circulant autour de cette affaire, suggérant que des intérêts cachés pourraient être à l’origine de ces accusations.
Quant au commissaire de police de Koubia, il a laissé entendre qu’ils sont à la phase des enquêtes sur cette affaire de viol qui serait produit à Pilimini, une sous-préfecture relevant de la préfecture de Koubia.
Pour le moment, toutes nos tentatives de joindre l’accusé dans cette affaire ou la victime sont restées sans succès.
Affaire à suivre!
Labé, Bachir Diallo pour Siaminfos.com