1ère vice-présidente du CNT aux femmes de Guinée: « Nous devons continuer à donner de la force aux hommes qui nous aident »
Le 8 mars de chaque année, l’humanité célèbre la journée internationale des droits des femmes. Selon certains observateurs, une journée ne suffit pour promouvoir l’égalité entre les hommes et les femmes. C’est le cas notamment de la 1ère vice-présidente du Conseil National de la Transition (CNT).
Maimouna Yombouno, puisqu’il s’agit d’elle, rappelle que « depuis 1970, la communauté internationale célèbre la journée internationale des droits des femmes le 8 mars. Autre fois, c’était un seul jour, mais aussi comme tenu des enjeux, de l’importance de la journée, d’énormes défis à relever, les femmes se sont imposées tout le mois. Et tout le mois, chaque entité a la latitude d’organiser une journée de plaidoyer. L’espoir est permis avec l’engouement que nous voyons depuis l’avènement du CNRD. Sous la bienveillance du Général Mamadi Doumbouya, les femmes sont épanouies, ont l’espoir, sont en train de prendre leur place. Et pourtant, la place que nous souhaitons, nous devons continuer à plaider, à donner de la force aux hommes qui nous aident, saluer les efforts qui sont consentis. Nous n’allons pas venir prendre la place des hommes, il faut qu’ils nous la cèdent comme ce que nous avons vécu dans les autres pays tout récemment », a-t-elle déclaré avant de poursuivre:
« Au Mexique, c’est un président de la République qui a passé la main à une femme après ses deux mandats. Il a décidé que ça soit une femme qui le succède. Et c’est ce que le président Dansa même préconise. Il le dit à maintes reprises que si ce n’était que son choix, qu’il aurait aimé passer la main à une femme au Parlement guinéen. Donc, c’est ça qui nous dit que nous avons un grand champion le Général Mamadi Doumbouya qui donne la place aux femmes, et son petit frère Dansa au sien du Parlement continue à le faire. Et c’est ce résultat que nous sommes venus présenter à l’université et donner encore le courage à ces hommes de ce secteur pour continuer à aider les femmes pour qu’elles accèdent aux postes de décisions, pour quelles puissent exprimer réellement leur potentiel. Et pour exprimer le potentiel, il faut créer le cadre, il faut créer ce évènement. C’est une tribune qui nous permet de nous exprimer », estime la 1ère vice-présidente du CNT.
Mohamed Lamine Souaré pour Siaminfos.com
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