Facebook, WhatsApp et autres réseaux sociaux sont inaccessibles en Guinée depuis maintenant plusieurs jours. Un fait qui n’est pas sans conséquence sur le bon déroulement de certaines activités quotidiennes. A Kankan, des citoyens haussent le ton contre cette restriction dont la plupart imputent la responsabilité aux autorités de la transition et à certaines sociétés de téléphonie. C’est le cas de Sékou dra Condé, étudiant à l’université Julius Nyérere.
Interrogé par notre correspondant, il dit être dans l’incapacité de bien faire ses recherches, à cause de cette perturbation.
« Actuellement, la connexion en Guinée n’est pas du tout fiable. Nous avons des recherches à mener pour préparer nos exposés, mais depuis le vendredi, on ne parvient pas. Vous vous connectez, ça fait des va- et-vient comme si c’était EDG. Vraiment, nous avons du mal à nous connecter comme il faut et accéder aux réseaux sociaux », dit-il.
Même son de cloche chez Abou Condé, qui accuse les opérateurs téléphoniques d’être responsables de cette perturbation, qui semble doubler la consommation normale du forfait internet.
« Moi, mon problème est que la connexion ne dure pas. Hier, j’avais une recherche à faire mais quand j’ai forfait de 25 000, ça ne me fait même pas 5 minutes. Nous étions dans cette difficulté et cette perturbation est venue encore s’ajouter à celà. Nous ne savons plus qu’est-ce qu’il faut faire maintenant », s’interroge-t-il avant que Lonceny Keita ne renchérisse:
« Où nous sommes aujourd’hui, la majorité des citoyens n’utilise que orange. Si on dit que ce réseau n’est pas stable, c’est vraiment inquiétant. Ceux qui accusent les autorités, moi je pense que ce sont les opérateurs téléphoniques qu’il faut accuser. Aujourd’hui, Orange n’a pas de concurrent en Guinée et c’est pourquoi il fait ce qu’il veut ces derniers temps », s’alarme-t-il.
Malgré ces multiples cris et interpellations des citoyens, aucune communication officielle n’est pour le moment faite pour permettre aux citoyens de connaître la cause de cette restriction.
Kankan, Pathé Sangaré pour Siaminfos.com