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Lansana Kouyaté au CNRD : « On ne peut pas tordre le cou à la presse parce que tout simplement la liberté d’expression doit être bannie »

C’est un sale temps pour les médias guinéens, particulièrement les télévisions Djoma, Espace et Evasion. Après leur retrait du bouquet canal+, ces télévisions ont été également retirées du bouquet Startimes sur l’ordre des autorités compétentes, dit-on. Face à cette situation, des voix s’élèvent pour défendre la liberté d’expression et le droit à l’information.

Réagissant à cet effet, le président du parti de l’espoir pour le développement national a fait savoir que:

« On ne peut pas tordre le cou à la presse parce que tout simplement, la liberté d’expression doit être bannie>>, c’est la réaction de Lansana Kouyaté après avoir constaté le brouillage des lignes de plusieurs radios en Guinée et le retrait de plusieurs télévision des bouquets canal+ et Startimes. Selon la haute autorité de la communication, ces décisions sont prises pour préserver la sécurité nationale. Mais en quoi les médias incriminés sont une menace pour la sécurité nationale ? Aucune preuve pour soutenir cette thèse, en tout cas, pour l’instant. Ce qui est sûr signe et persiste le président du PEDN, cette question de sécurité nationale est primordiale pour tous. Ce qui veut dire que et la Presse et l’Etat doivent mutualiser les efforts pour sa sauvegarde », dit-il.

« La presse est considérée comme le quatrième pouvoir comme vous le savez et donc l’équilibre entre les pouvoirs est indispensable dans un pays… Est-ce que les médias qui ont été suspendus ont été dûment informés par la voie la plus légale ? Je ne sais pas. J’ai entendu parlé de raisons de sécurité. La raison de sécurité est une raison primordiale à l’État et à la presse. Ce sont deux entités qui doivent aller ensemble. On ne peut pas tordre le cou à la presse parce que tout simplement la liberté d’expression doit être bannie, non. On parle de sécurité d’État. Alors, la HAC doit pouvoir faire en sorte qu’ils (les médias) sachent qu’elle est cette sécurité d’État. Cela a-t-il été fait ? Je ne sais pas. Il est temps vraiment que la presse et l’Etat jouent leur rôle. C’est un rôle de respect mutuel, de respect pour la sécurité du pays mais aussi respect pour la déontologie », a fait savoir Lansana Kouyaté.

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Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com

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