Déferlement humain du SPPG : le président du parti CADRE exprime son soutien au syndicat de la presse de Guinée
Le 18 janvier prochain, le Syndicat des Professionnels de la Presse de Guinée entend mettre à exécution sa menace de manifester. Cette manifestation baptisée « déferlement humain » qui aura lieu à Conakry, a pour but de contraindre les autorités à libérer les ondes des radios brouillées depuis plusieurs mois, et de rétablir l’internet dont l’accès est restreint il y a à peu près deux mois.
Et depuis l’annonce de ces actions d’envergure, le SPPG continue de bénéficier des soutiens de taille dans le monde social et syndical. Et chez des hommes politiques, ces réclamations du syndicat de la presse sont légitimes. C’est le cas du président du parti CADRE « Congrès Africain pour la Démocratie et le Renouveau » qui dit soutenir ce mot d’ordre.
« La manifestation est un droit. Le contexte actuel par rapport au brouillage des ondes et la restriction de l’internet, je pense que le syndicat des professionnels de la presse a le droit de manifester. Si ça se fait dans le cadre légal, franchement je n’ai pas de problème. C’est vrai que nous n’avons pas été sollicités en tant que parti politique mais nous sommes solidaires à toute action pacifique pouvant permettre de restaurer l’intérêt et permettre aux médias de fonctionner correctement », a fait savoir Daniel Kolié avant de lancer une invite aux autorités.
« J’invite le gouvernement à revoir cette situation parce que si dans une refondation, les citoyens n’ont pas la possibilité de s’exprimer librement ça devient compliquer. S’il y a des inquiétudes par rapport aux dispositions qui ont été prises par l’État, c’est de communiquer largement et de permettre aux citoyens de bénéficier de leur liberté d’expression. J’invite vraiment le gouvernement à revenir sur cette décision qui est vraiment une décision que nous ne comprenons pas en tant que hommes politiques, en tant que citoyens », indique le président du parti CADRE.
Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com