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Détention de Kassory et compagnie : Ce que l’OGDH recommande à la CRIEF

Depuis l’avènement du CNRD au pouvoir, plusieurs anciens ministres et cadres du régime d’Alpha Condé sont en prison. Ils sont accusés la plupart pour des faits présumés de détournement des deniers publics, d’enrichissement illicite entre autres. Aujourd’hui la plupart parmi ces détenus sont malades. De Dr Ibrahima Kassory Fofana à Amadou Damaro Camara en passant par Oyé Guilavogui et autres, tous sont confrontés à des problèmes sanitaires. Une situation qui continue de provoquer la réaction des défenseurs des droits de l’homme. C’est le cas de l’organisation guinéenne pour la défense des droits humains et du citoyen.

L’OGDH se dit préoccupée de la situation sanitaire dont l’ancien premier ministre Dr. Ibrahima Kassory Fofana et cie sont confrontés depuis leur incarcération à la maison centrale de Conakry. Par la voix de son chargé de communication, l’organisation indique que ces anciens cadres du régime Condé méritent des soins soins de santé appropriés. C’est dans cette dynamique qu’elle appelle l’autorité judiciaire en charge de leur affaire au respect de leur droit.

« C’est avec beaucoup de préoccupations que nous suivons la situation de ces personnes dont l’état de santé de certains nécessite des soins appropriés compte tenu de la fragilité de leur situation. Comme vous le savez, le principe de la présomption d’innocence, le droit d’être jugé dans un délai raisonnable, le droit d’accès à des soins de santé de qualité pour toute personne détenue font partie des gages d’une bonne administration de la justice. Or, même si le traitement des dossiers relatifs aux crimes économiques est parfois complexe, compte de ce que cela implique, cela ne doit pas justifier qu’on continue à garder les gens indéfiniment sans procès en violation des obligations internationales en matière des droits de l’homme. Ce que nous recommandons aux autorités judiciaires, c’est d’œuvrer pour le respect des droits de tous les citoyens, conformément à nos engagements internationaux en matière des droits de l’homme sans aucune considération fondée sur le statut de la personne », a lancé Alseny Sall.

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Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com

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