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Fin de la transition guinéenne le 31 décembre 2024 ? Ces importantes propositions d’un politique au CNRD et à la CEDEAO

La question relative à la fin de la transition guinéenne en décembre 2024 continue d’alimenter le débat dans la sphère politique. Pour de nombreux acteurs, ce délai trouvé suite à l’accord dynamique entre la junte militaire au pouvoir et la CEDEAO n’est plus en mesure d’être respecté. Cela semble également l’avis du président du parti Génération Citoyenne.

Seulement trois mois nous séparent de la fin des deux ans comme durée de la transition guinéenne, selon le compromis entre le Comité national du rassemblement pour le développement et la communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest. Est-il possible pour le gouvernement de Mamadi Doumbouya d’organiser les élections au mois de décembre prochain pour passer le pouvoir à un civil?

Pour Fodé Mohamed Soumah de la Ge-Ci, il est temps et pour la CEDEAO et pour le CNRD de redéfinir un chronogramme consensuel qui sera respecté de tous.

« Le triste constat est que la GéCi semble avoir prêché dans le désert, par manque de réactivité et d’unité de la classe politique dans les délais impartis. Nos propositions allaient dans le sens de réviser la Constitution de 2010 et des listes électorales. Puis le référendum, le couplage des élections locales et des Législatives. En fin, la Présidentielle et le tout dans un délai de 6 mois, avec un glissement possible de moins d’un an. C’était possible à l’époque. Là, nous sommes à un trimestre du terme et que faire ? Pis, au lieu de se réveiller, les Politiques placent le curseur sur le 31 décembre pour faire quoi ? Des troubles et la répression, alors que la pression aurait été plus forte ? C’est pourquoi, j’invite les autorités et la CEDEAO à s’asseoir autour de la table pour égrener un chronogramme consensuel immédiatement. En dehors de cette option qui me semble réaliste et réalisable, seul le bon Dieu sait ce qui va se passer et non pas les thuriféraires, les butés, les trublions, les sans-voix, etc. Le temps de la reddition des comptes entre la méritocratie et le patriotisme est arrivé », a-t-il laissé entendre.

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Cheick Fantamadi pour Siaminfos.com

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