Bras de fer entre la presse et le gouvernement: cette autre sortie « caustique » du ministre Ousmane Gaoual Diallo

Décidément, rien ne va plus entre la presse et le gouvernement de la transition. Les hommes de médias qui ont estimé que les agissements des autorités contre eux étaient de trop, ont engagé une lutte pour dénoncer et se faire entendre. Même si les deux parties semblaient observer une trêve, pour le moment, tout porte à croire que la hache de guerre est loin d’être enterrée.

À entendre le porte-parole du gouvernement, la censure des médias ces derniers temps, résulterait des propos  » discourtois  » ténus dans certains médias.

« La liberté de la presse, ce n’est pas tout ce qu’on veut. La liberté de la presse, ce n’est pas une liberté absolue et elle ne l’est dans aucun pays. Ça veut dire qu’elle est limitée dans son exercice. Tous les propos qui sont de nature discriminatoires sont bannis. J’ai entendu des propos qui ne sont pas acceptables dans les médias. On a entendu des propos où un journaliste dit clairement que le gouvernement a instruit aux militaires d’aller tuer le peuple. J’ai entendu distinctement un invité traiter le président de la République de narco, ce n’est pas un propos qui est dans le cadre de la liberté de la presse. La liberté de la presse oui, la liberté d’opinion oui mais, ça s’exerce dans un cadre », dit le porte-parole du gouvernement.

Pour enfoncer le clou, Ousmane Gaoual Diallo dit à haute voix qu’il « faut que certains journalistes, qu’on les éduque l’éducation intellectuelle pour que les gens comprennent que ce n’est pas parce qu’on est journaliste qu’on doit dire tout », a fait savoir le porte-parole du gouvernement, ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique dans l’émission les Grandes Gueules de la radio Espace ce lundi, 29 mai 2023.

Ibrahima CAMARA pour siaminfos.com