Sélectionné pour vous :  Presse guinéenne en danger ? : « Pour rien au monde on se laissera faire », promet le SPPG

Conakry : le RAGED-Guinée accompagne des femmes victimes de violences basées sur le genre 

Dans le cadre de son projet de renforcement de la prévention et de la lutte contre les violences basées sur le genre, le Réseau Africain pour le Genre et le Développement a identifié et accompagné plusieurs femmes ce mercredi, 14 février 2024. Cet accompagnement psychologique et nutritionnel de ces victimes de violences basées sur le genre a été caractérisé entre autres par la distribution du riz, sucre, des oignons et de l’huile, mais aussi de la sensibilisation autour des violences basées sur le genre.

« Cette action consiste à venir en aide de façon psychologique et matérielle aux femmes qui ont été victimes de violences basées sur le genre. Parce que nous avons constaté qu’elles sont déprimées et qu’elles ont besoin d’aide. Ce qui se voit même sur leurs visages. L’objectif de cette rencontre, c’est de leur montrer qu’elles ne sont pas seules dans le moment qu’elles traversent. Donc à cette occasion, on procède à la sensibilisation, pour lutter contre les violences basées sur le genre. Si elles sont sensibilisées, elles peuvent aussi sensibiliser leurs copines pour venir dénoncer les violences qu’elles subissent », explique Fatouma Komano, présidente du RAGED-Guinée.

Abandonnée par son mari avec ses 6 enfants depuis une dizaine d’années, M’Mawa Soumah est l’une des bénéficiaires de cet accompagnement.

« Je suis là aujourd’hui pour expliquer les problèmes auxquels je suis confronté. Mon mari m’a abandonné avec mes 6 enfants. C’est moi qui prends mes enfants en charge et je paie aussi le loyer. Depuis 10 ans, je suis dans cette situation. Donc, je suis là aujourd’hui pour demander de l’aide parce que je souffre vraiment », a-t-elle dit.

Sélectionné pour vous :  Dix adolescents portés disparus à Tombolia: ces révélations de la MAOG (Déclaration)

Cette rencontre a eu lieu au centre convivial ado-jeune. Un centre qui accompagne une catégorie de personnes, selon la coordinatrice.

« Ils sont là pour une prise en charge psychosociale puisque lorsque quelqu’un traverse une période difficile, il faut lui venir en aide. Dans ce centre, nous avons un assistant psychosocial. Quelle que soit l’émotion de la personne ou sa nervosité, on arrive toujours à gérer les cas. Nous, nous recevons ici et prenons en charge des personnes atteintes du VIH SIDA et la tuberculose. Notre cible principale, c’est les adolescents et les jeunes. En plus, nous faisons l’inclusion totale de toute violence basée sur le genre et la prise en charge est gratuite », a indiqué Tewa Kamano.

 

Ibrahima CAMARA siaminfos.com

Laisser une réponse
Share to...